Balargone, à ses fonctions de ministre de la Défense. Devant les effectifs réunis, il a commencé son discours par la formule suivante : "au moment où je m'apprête à quitter mes fonctions..." qui ne laisse aucune forme de doute sur la suite.
Après-coup, son entourage, relativise, évoquant un simple "adieu aux armes" qui ne préjuge pas des décisions du futur chef des armées. Vue la proximité entre les deux hommes (JYLD est le premier poids lourd à l'avoir rallié à gauche), on imagine assez mal que la suite ne soit pas connue.
Reste à savoir, si la logique du discours est respectée, où le Breton atterrira, à Beauvau, dans un bureau à temps partiel à l'Elysée, ou encore plus simplement, en Bretagne.
Son départ relance en tout cas les supputations sur celui (celle) qui lui succèdera : rarement un tel suspense a été observé pour ce poste essentiel, et d'autant plus dans le monde incertain que la France connaît depuis le début de cette décennie.
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