Presque hasard du calendrier, le général Jean-Paul Palomeros, désormais dans le sillage
d'Emmanuel Macron, rencontrait ce matin des membres de l'AJD et a livré quelques idées-forces du programme défense d'EM, présenté le 22 mars. Une revue stratégique (un audit serait sans doute plus adapté à mon sens, mais ce n'est que mon avis) sera menée avant la fin de l'année, et une loi de programmation militaire sous un an.
Une réévaluation des surcoûts opex, leur financement, et peut-être une meilleure réflexion sur la prise en compte de l'effet d'abrasion sur les matériels doit aussi être lancée. Le général Palomeros avait pu en voir l'effet notamment en 2011, après la guerre de Libye. Six ans plus tard, l'armée française est à bout de souffle.
Plusieurs généraux 2S, dont l'intéressé, seront aussi désormais valorisés par la Défense pour leur compétences dans leurs milieux respectifs : ils deviendraient ainsi des porte-paroles informels de l'institution à direction des médias, notamment ceux d'information continue qui privilégient souvent les mêmes interlocuteurs sur leurs plateaux. Cette montée en puissance de 2S identifiés par le cabinet est le résultat d'une réflexion actuelles de l'actuel, qui n'a pas forcément vu d'un bon oeil la montée en puissance télévisuelle du général Vincent Desportes.
Qui, il ne faut pas le nier, trouve aussi un écho certain chez les officiers de l'armée de terre.
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