Souvent appelé l'homme aux 1.000 vies, Roger Faulques, ancien officier de légion parachutiste est mort, cette nuit. Une de ces derniers apparitions officielles était intervenue le 30 mai 2010 : il portait la main du capitaine Danjou, lors de la commémoration de Camerone, à Aubagne.
Né en 1923, il avait rejoint les FFI des Basses Pyrénées en 1944 à 20 ans, puis au corps-franc Pommiès. Passé par l'EMIA, il intègre le 1er bataillon du 3e REI en janvier 1946, avec lequel il est fait chevalier de la légion d'honneur, à seulement 23 ans. Il est blessé trois fois, et cité cinq fois.
Lors de son deuxième séjour en Indochine, il est blessé et capturé lors des combats de la RC4 en 1950. Libéré mourrant, évacué, il revient en Indochine en 1953, comme capitaine, et y gagne deux nouvelles palmes.
Il se distingue aussi en Algérie, à l'état-major de la 10e DP, puis comme officier rens du 1er REP, pendant la bataille d'Alger. Ses détracteurs dénoncent ses méthodes violentes pour obtenir du renseignement.
Il est promu commandant en 1959, et commandant en second du 2e REP, à l'été 1960. Il est alors élevé au grade de commandeur de la légion d'honneur. Commence alors sa troisième vie, quand la France l'envoie au Katanga pour gérer des mercenaires, avec Trinquier. Il ne reviendra plus dans l'armée régulière.
Il s'était retiré dans la région de Nice.