Le ministre de la Défense a livré ce soir quelques détails sur le deuxième coup de rabot qui touche son projet de budget. A ce stade, certains n'excluent même plus un troisième... après le vote du budget.
Ce sont en fait 500 MEUR qui sont passés à la trappe, mais grâce au surcroît de recettes issus des ventes des fréquences, le solde net des coupes est limité à 260 MEUR selon des sources convergentes. Dans ces 500 MEUR, figurent des soustractions au budget de Djibouti (-9 MEUR, de sérieuses menaces semblent aussi peser sur l'hôpital), dans des travaux d'infrastructure (-34 MEUR), dans les budgets des écoles (notamment Polytechnique). Rien, apparemment, sur le budget de la com (100 MEUR par an quand même...).
Le premier coup de rabot net de 185 MEUR se décomposait en 167 MEUR pour le budget défense, 14 pour les anciens combattants, et 4 MEUR sur le budget recherche. Ce sont donc plus de 100 MEUR qui s'y sont ajouté : pour l'instant, on ne semble pas trop savoir sur quoi les imputer...
N'oublions pas non plus la dette que la Défense doit contribuer à payer à Taïwan (une paille) : là non plus, pas de nouvelles sur les postes budgétaires qui vont devoir se serrer la ceinture.
Le ministre doit revenir mardi prochain à la commission de la défense -un record d'assiduité pour un ministre- afin de préciser aux élus -après le vote !- le détail des coupes.
Pour finir cette journée pré-budgétaire -le live, demain, en fin d'après-midi-, un petit focus sur notre sondage de la semaine : 60% de ceux qui ont pris la peine de répondre estiment que c'est l'armée de terre qui va être la plus touchée par les réductions budgétaires. Vous pouvez, bien entendu, vous aussi cliquer.