L'A330 gouvernemental perçu en septembre 2010 a-t-il été trop vite décrié pour son coût, ou plutôt, sur la répartition de la facture ? La question est permise, car comme le constate Jean-Claude Viollet, le rapporteur (socialiste) des crédits air à l'assemblée nationale, cet appareil est dépourvu de quelques briques pourtant incontournables sur un avion de ce type. Le député écrit avoir "constaté avec regret qu’il avait été renoncé à certains des équipements de sécurité évoqués lors de l’acquisition, s’agissant notamment de la protection anti-missiles de l’appareil. Au-delà, on peut également s’interroger quant au choix porté sur un appareil qui, au regard des standards du marché d’occasion, avait déjà accumulé un grand nombre d’heures de vol."
Selon Jean-Claude Viollet, l'A330 gouvernemental a néanmoins reçu un système de communications gouvernementales protégées (COMGOUV).