Commandé en 2013, opérationnel dans la foulée, le Reaper va enfin franchir un deuxième cap
capacitaire en cette fin d'année, avec le déploiement du deuxième système Reaper. Il s'agit d'un Block 5, dont l'arrivée était attendue à l'origine il y un an. Les équipages correspondants avaient d'ailleurs été déployés dans le cadre du surge il y a un an, sans leur système.Les drones sont, avec les chasseurs, responsables de 80% de l'attrition des GAT, ont rappelé mes collègues du Monde, dans une interview du CEMAAE, il y a quelques jours. Sans ce précieux ratio, affiché pour la première fois, cette tendance avait été plusieurs fois signalée par ce blog.
Ce renfort de drones permettra donc un bien meilleur maillage des zones d'action des GAT.
Contrairement à une légende urbaine solidement ancrée dans les esprits, y compris parfois dans l'armée de l'air, le drone Reaper peut détecter ses cibles en totale autonomie. Et désormais les traiter grâce à ses effecteurs cinétiques. Une précaution fort utile, qui pourrait aussi s'appliquer aux avions des forces spéciales, dépourvus d'effecteurs.
L'armée de terre, qui aurait dû avoir son SDT en opex, a dû faire une croix dessus, pour un temps encore. Par contre, le SMDR, qui accuse un gros retard à l'allumage, va enfin être déployé au Sahel. La STAT envoie une équipe, en ce mois de décembre, pour assurer le soutien au déploiement. La fiche programme annonçait 3 heures d'autonomie pour 30 km de portée, et de belles images. A voir ce qu'il en sera au Sahel, d'ici la fin de l'année.
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