Le général François Lecointre a effectué un vol de Rafale B du 3/4 Aquitaine cet après-midi,
rejoignant le club très fermé des happy fews à avoir expérimenté le vol sur le chasseur de l'armée de l'air. Il a pu ainsi, sur 90 minutes, avoir un aperçu d'une mission d'appui aérien, d'appui renseignement et d'interception air-air.
Précédemment, il a pu, rencontrer des aviateurs qu'il a jugés "passionnés" par la "défense de leur pays"de cette première vraie visite aux armées (et donc à l'armée de l'air). En bonne place figuraient les forces spéciales, avec qui il aura passé le plus de temps.
L'escadron de transport d'opérations spéciales 3/61 Poitou lui a montré les rudiments d'une navigation à basse altitude, puis un largage d'opérations spéciales, et enfin, un poser d'assaut suivi d'un débarquement rapide d'un VPS.
Le CEMA était en position de chef de bord (avant droite), derrière une MAG-58, sous le général Jean Rondel, commandant les forces aériennes, servant, lui, la 12,7 mm.
Les commandos orléanais leur ont fait vivre plusieurs scénarios de contre-terrorisme et libération d'otages. Les deux généraux donnant, une fois de plus, de leur personne pour visualiser quelques réalités de ces opérations très complexes.
Le général Lecointre a pu aussi rencontrer les commandos du CPA 30, les mécanos de Chateaudun en charge de la réparation des dommages de combat, les spécialistes du centre air de saut en vol (CASV). En quelques stands, il a pu mesurer le niveau d'innovation de ces unités, avec des techniques d'impression 3D, ou encore un kit d'alimentation électrique pour les VAB, actuellement expérimenté au Sahel.
Il a également pris quelques infos à la source sur l'Atlas au CIET, à l'escadron de transport 1/61 Touraine puis à l'ESTA de la 61e escadre. Un bon jour : quatre avions sur 11 étaient en état d'envoler.
(1) MAM avait volé sur Rafale, mais depuis, peu, ministre comme chefs d'état-majors des armées l'y ont suivi. Seul Emmanuel Macron -alors à l'Elysée et un autre passionné d'aviation bien placé ont backseaté...
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Frais comme un gardon : le CEMA, après un vol en Rafale qui lui a fait découvrir la polyvalence de l'appareil. Photo JMT