Initiée par Christian Baptiste avant qu'il ne quitte le musée de l'armée pour celui de l'ordre de la
Libération, cette exposition consacrée à l'évolution du soldat sur 2000 ans est une nouvelle réussite, par la diversité des objets les plus divers affichés à l'oeil du public (de la presse seulement ce matin).
Je ne suis pas trop classique dans l'approche, il est toutefois possible d'admirer un piquet de tente romain retrouvé à Alesia, mais aussi une culotte pare-éclats pour soldat américain, qui ne fit recette finalement que chez les équipages de Huey au Vietnam. Une pièce rare pour l'oeil parisien, mais qui s'inscrit dans toute une progression, de la cuirasse du légionnaire romain, à celle du légionnaire de l'armée française en Centrafrique, photographiée par l'appareil d'Edouard Elias.
Tout cet attirail porté par le soldat aura en moyenne toujours pesé 30 à 35 kg, note un des deux conservateurs de l'exposition, qui faisait l'article ce matin.
Dans les pièces rares aussi, le placard de décorations de Marcel Bigeard, une tenue de commando du COS, des rations du SCA, des bottes de paille façon front de l'Est, et un spécialiste de contre-guerilla au Mexique. Objets, hommes et histoires s'entrecroisent : une réussite on vous dit.
Certes, ça manque de femmes : à part une cantinière et une snipeuse de l'armée soviétique, pas d'infirmière, de médecins, d'artilleuse ou ... d'amazone. Ca aurait fait trop sans doute.
Plus d'infos sur tous ces objets, sur mon twitter @defense137.