rarement exprimée sur la défense, mais elle entend baigner dans la Défense pour pouvoir, dans les semaines qui viennent, formuler des propositions, écrit-elle. Nathalie-Kosciusko-Morizet justifie ainsi, sur son blog, sa présence pendant quatre jours à Barkhane. A son retour, elle ne quittera pas vraiment l'armée française, puisqu'elle ira visiter, quelques heures cette fois, le PC de l'opération Sentinelle.
On peut s'étonner du moment choisi... comme je l'ai fait, il n'est néanmoins jamais trop tard pour s'immerger, et trop peu de parlementaires le font.
Quoique je reconnais ne pas assurer un tracking permanent, il me semble bien que NKM est d'ailleurs la première des candidates à une primaire (à gauche comme à droite) à se déplacer sur le terrain à Barkhane.
La marine s'en souvient, polytechnicienne, NKM avait opté pour un service embarqué : son caractère déjà forgé a laissé quelques traces chez les marins du bord, à une époque où les femmes n'avaient pas, de surcroît, la place qu'elles ont aujourd'hui.
Du fait de sa commission d'origine, elle n'apparaît pas forcément dans le faisceau radar de ceux qui s'intéressent à la défense, on peut néanmoins relever cette question écrite posée en 2014 à JYLD. Ou cette autre, plus véhémente, lancée à Manuels Valls lors des questions au gouvernement, en juillet 2015 (P9 du document en lien) et dans laquelle elle stigmatisait le sous-investissement et le sous-équipement des soldats. Elle a dû trouver quelques bons restes d'exemples à Barkhane, en termes, par exemple, de protection contre les mines et IED.
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Mon dernier livre : Commandos du Ciel, préface du général André Lanata (Editions JPO).
