Le 14 juillet approche, et la maquette commence à s'agréger, au sol, mais aussi dans le ciel. Il y a aura
plusieurs anniversaires dans ce carré de ciel parisien (qu'on espère bleu), avec les 100 ans du La Fayette (1), qui pourrait aussi contribuer à attirer encore des avions américains dans le ciel parisien.
A priori, pas de biplan pour rappeler les premiers combats aériens, le rôle de la reconnaissance aérienne, ou de l'aviation de bombardement, par contre, les aviateurs qui assurent l'essentiel des actions de l'opération Chammal devraient être visibles avec peut-être quelques formations inédites. Ce sera aussi le cas, normalement, pour le SEM de la flottille 17F, qui tirera sa révérence, après 42 ans de service (on construisait solide à l'époque...).
Le Centre d'instruction des équipages de transport, qui souffle ses 70 bougies dans quelques semaines sera aussi à l'honneur, du fait de sa mission d'instruction, mais aussi de sa participation, souvent méconnue, aux opérations (2).
L'ET60, dont le rôle ne peut être réduit au seul transport de membres de l'Etat (3), sera aussi présent dans le ciel avec un Falcon (900, 7X, 2000 ?) tricolore, peut être pour emmener la PAF. Une belle reconnaissance, après celle de l'Esterel, qui avait survolé la capitale, l'an dernier.
Les pompiers de l'air fêtent leurs 70 ans, ils fouleront aussi le pavé parisien, à moins qu'on ne mobilise les citernes acquises pour l'arrivée de l'Atlas.
Rappelons évidemment que l'environnement ne s'étant évidemment pas détendu d'ici là, ce 14 juillet bénéficiera d'un niveau de protection sans doute inédit avec les mobilisation de Fennec de l'armée de l'air (EH 3/67 Parisis), des Mamba, un voire plusieurs radars, et évidemment, le nouveau système antidrones de l'armée de l'air profitant des solutions identifiées par la STAT. Ce système a déjà été utilisé au saln du Bourget, puis à la COP21.
Une certitude, avec les niveaux d'engagement actuels, tout ce qui sera en état de voler volera ce jour-là à Paris... ou en opérations extérieures !
(1) qui doit déjà être fêté deux jours à Marne-la-Coquette puis à Istres en juin.
(2) c'est par exemple lui qui avait conçu le largage du 2e REP à Tombouctou, en janvier 2013.
(3) rappelons que ces avions assurent en moyenne une évacuation de blessés par semaine. La semaine dernière, deux Falcon ont décollé pour Gao, pour évacuer les deux blessés graves de Tessalit, avant de rebrousser chemin, à l'annonce de leur mort.
