Pour la troisième fois en cinq ans, le 2e REP a effectué cette semaine un saut opérationnel en unité
constituée au Sahel. Cela fait de lui le plus régulier dans ce mode opératoire puisqu'à chaque déploiement en BSS (2013, 2015, 2018), il aura fait sauter entre 80 et 220 paras à chaque saut. Ses GCP ont aussi été régulièrement infiltrés, qu'il s'agisse des GCP du groupement Cobra, ou de l'équipe GCP régimentaire intégrée au sein du GTD-I.
Avec des enjeux différents, le 8e RPIMa et le 35e RAP (Koumana 4), le 1er RHP et le 1er RCP (réassurance de FAMa) ont, depuis 2015, réalisé chacun un saut en unité constituée, tandis qu'une équipe du 17e RGP, elle, avait été larguée à deux reprises, en 2013.
Par delà cette très forte activité parachutiste, le 2e REP a aussi pu faire preuve de son imagination, en surgissant au moins à trois reprises du fleuve Niger, rappelant ainsi sa vocation multi-milieux. Grâce au soutien de ses camarades du 17e RGP, qui ont fourni une partie de l'idée, des barques, et des embarcations de sécurité.
Avec le largage de cette semaine, le régiment a inscrit quelques premières : comme ce blog l'évoquait jeudi, ce fut le premier largage opérationnel de l'histoire de l'Atlas et, comme le confirme la seule photo diffusée par l'EMA, cette mission a aussi signé le grand retour de l'EPC au-dessus des parachutistes. Qui semble donc avoir été utilisé pour la première fois sur un largage opérationnel après plusieurs années de remise à niveau. Avec un EPC fonctionnel et un Atlas utilisable par la rampe, peut-être de quoi redonner des couleurs et des espoirs aux adeptes de Saint-Michel.
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