Laurence Trastour Isnart et Anissa Kedher se sont déplacées en BSS à la mi-juillet dans le cadre
de leur mission d'information sur le suivi des blessés, pendant quatre jours. Leur rapport doit être présenté à la commission de la défense dans la deuxième quinzaine de septembre. Les deux parlementaires sont arrivées dans une période assez dense, suite à l'attaque contre la base française de Gao, qui a généré une dizaine de blessés français, maliens et estoniens. Mais aussi un exercice incendie sur le Casa Nurse qui a endommagé l'appareil et une période d'engagement opérationnel dans la région des trois frontières.
Elles ont visité quatre sites : N'Djamena, Gao, la base avancée de Gossi, où elles ont passé quelques heures, et Niamey. Gossi présente l'élongation extrême du service de santé des armées, avec son rôle 1 et une équipe de sept personnels (médecin, infirmier, auxiliaires sanitaires). A Niamey, les députées ont visité un rôle 1 allemand "magnifiquement équipé, mais qui ne sert pas beaucoup" relève Laurence Trastour-Isnart. Le site comprend un scanner, deux lits de réanimation et sa propre salle d'opération, donc correspond plus aux standards d'un rôle 2. Trois ambulances blindées sont aussi disponibles, en plus du Transall servant aux évacuations médicales.
A Gao, les parlementaires n'ont pas pu voir le Casa Nurse qui venait de connaître un exercice incendie un peu trop concret. Elles ont pu, par contre, rencontrer les équipages des deux hélicoptères médicalisés de l'armée de terre.
Parmi les retex à chaud figurent la nécessité de mandats plus courts pour les équipes médicales, et certains praticiens en feraient déjà.
Les deux parlementaires ont déjà notamment visité des HIA, la CNMSS de Toulon, le BMPM de Marseille, des aumôniers militaires.
Conclusions définitives attendues après la mi-septembre.
Mes infops et photos sur le twitter @defense137.