Un Caracal de l'escadron d'hélicoptères 1/67 Pyrénées a été mobilisé au profit d'un passager en
détresse du voilier Belem, hier. L'alerte a été déclenchée à 15h42 par le CROSS Etel, et l'accord du CDAOA donné dans la foulée, le Caracal a décollé de Cazaux pour l'Atlantique. La zone de travail se situait dans l'ouest du bassin d'Arcachon (N44°50,90 - W002°18.75).
Le treuillage a été rendu complexe par l'état de la mer, signale l'armée de l'air, mais le passager a pu être accueilli vers 17h à l'hôpital d'Arcachon, proche de Cazaux.
Le Caracal n'en est pas à son premier sauvetage de vie (il a notamment été mobilisé lors de catastrophes naturelles en France), c'est son premier métier, en opération extérieure, c'est néanmoins plus rare en France, où le Puma tenait l'alerte au sein du Pyrénées, car il n'y avait pas assez de Caracal pour prendre en compte cette mission.
Le nombre de Caracal n'a pas réellement augmenté à Cazaux, mais les Puma ont quitté, et depuis le 1er avril, c'est le Caracal qui tient l'alerte, en plus de ses autres contributions aux opex, dans la frange conventionnelle ou COS.
L'armée de l'air assure des alertes SAR à Cazaux et Solenzara, mais aussi sur ses bases Fennec à Villacoublay et Orange, avec une machine dédiée à chaque fois.
C'est aussi le cas à Cayenne, Djibouti et en Nouvelle-Calédonie.
Le Caracal fourni une allonge supérieure, ainsi qu'une avionique qui permet d'aller plus loin dans la prise de risques que sur Puma.
Sur les Puma et Caracal, un médecin (fourni par la base ou le SAMU) et selon le cas un infirmier complètent l'équipage de base (pilotes, mecanicien navigants, plongeurs).
Les photos de cette opérations de sauvetage (crédit armée de l'air) sont à découvrir sur mon twitter @defense137.