Malgré un bug informatique de la SNCF qui a retardé le TGV spécial d'une heure et demie,
l'organisation des UED a décidé de sauver la présentation statique proposée aux auditeurs au sein du CFIAR de Strasbourg.
Même pour le public averti, il y avait matière à en apprendre, sur le concours de la DRM à la lutte contre les IED par exemple, ou ce qui est un des chevaux de bataille du DRM, le GEOINT. Quelques cas concrets étaient proposés à ceux qui souhaitaient se risquer dans un tente sombre.
Une fois n'est pas coutume, la marine a aussi montré le spectre de son concours à la fonction connaissance et anticipation, avec ses commandos Hubert, Kieffer, Penfentenyo, mais aussi un équipage d'ATL2 et quelques capteurs flottants, dont le Dupuy-de-Lôme (évidemment présent à l'état de maquette, il a du travail ailleurs).
Last but not least, le 13e RDP a mis le paquet, alignant de représentants de quasiment tous ses escadrons de recherche, et de l'escadron d'exploitation. Une exposition compréhensible dès qu'on parle de renseignement, mais aussi de... recrutement. Le régiment, comme ce blog l'a récemment rappelé, recherche des sous-officiers analystes. A la DRM, ce sont aussi des analystes, mais également des interprètes-photos, des linguistes des idiomes rares, etc.
Le général Gomart a pu découvrir une autre application opérationnelle de son GEOINT. (Photos JMT)
A la demande du CEMA, les UED2015 intègrent aussi les services interarmées. Ici un entraîneur dont quatre exemplaires existent (notamment au VDG, à Toulon et à Lyon) : les jeunes infirmiers et médecins travaillent sur un mannequin instrumenté, et sous l'oeil de webcams qui dissèqueront ensuite tous leurs gestes.
Le kit Morphée, embarqué à bord des C-135FR des FAS a servi quatre fois (Kosovo, Afghanistan), armé notamment par les convoyeuses de l'escadrille aérosanitaire (EAS).