Il y a les 239 disparus (dont quatre français), mais aussi la raison d'état : la Malaisie est un bon client
de la France auquel, pour des raisons d'image, il est assez difficile de réserver autre chose que le meilleur disponible, dans le cadre de la recherche de la vérité de la disparition du vol MH370.
La Défense a donc proposé son propre labo -plutôt que celui du BEA civil-, et depuis hier, Défense et Intérieur s'affairent pour mettre en oeuvre des capacités de recherches aériennes et maritimes à la Réunion.
Un premier vol de Casa 235 doit être mené dès ce matin, en parallèle de moyens de la section aérienne de gendarmerie, qui fournit aussi des moyens nautiques et pédestres. La marine pour l'instant n'est pas concernée : les frégates ne seraient pas opérationnelles dans ce créneau, expliquait-on à Paris en juillet. Ses hélicoptères -deux Panther de la 36F- pourraient néanmoins être plus facilement mobilisés en cas de besoin.
Le Casa 235 ne possède pas, tout comme les EC145 de gendarmerie, de capteur de recherche spécialisé. Mais cet appareil présente plus d'endurance, et peut donc couvrir une surface importante, en procédant à des observations visuelles, avec des jumelles, ou des caméras thermiques portables.
Le Casa vient juste d'arriver à La Réunion, où il remplace le Transall.