Le terme de "bataille" accolé à celui de MCO (maintien en conditions opérationnelles) n'est
régulièrement pas superflu. Et l'ALAT en livre un exemple éclairant, à travers les mesures draconiennes qui ont été prises au 1er RHC pour faire réussir à sortir des Puma (1). L'an dernier, sa deuxième escadrille de maintenance hélicos (EHM2) a mis en place un régime d'heures de travail de nuit (15h-23h, quatre jours par semaine) proposé prioritairement aux célibataires géographiques. Son chef assure n'avoir jamais eu à désigner des personnels, ne prenant que des volontaires.
Cette mesure a été complétée par une autre, le travail le weekend, à partir de juillet 2012.
Ces mesures peu communes ont permis de rattraper un retard enregistré en début d'année, et de générer 3620 heures de vol dans l'année, l'intégralité du potentiel alloué.
(1) ces décisions ont été prises alors que les locaux disponibles pour le MCO se réduisaient à la faveur de la rénovation de locaux destinés à accueillir Tigre et Caïman.