les commandos français de 1944 sont entrés dans la légende : trois d'entre eux, Léon Gautier, Jean Morel et le benjamin du débarquement français, René Rosset, 17 ans à l'époque, sont là, encore fidèles au poste. Il ne reste plus qu'onze vétérans de 1944 en vie.
Cette plage, face à la mer qui a amené les 177 de Kieffer, est l'endroit rêvé pour décorer, remettre des fourragères et des bérets verts à ceux qui leur ont succédé.
Les textes des citations des médailles militaires et les croix de la valeur militaire sont un condensé des opérations menées par les commandos marine depuis plus de 20 ans. Les villes et les pays s'entrechoquent. Sarajevo croise Gao, la Somalie, le Mali.
16 jeunes commandos arrivent, têtes nues, dans trois hors-bord Futura. Ils repartent avec leur béret vert sur la tête, placée par une vétéran, un commando d'active, un ancien, un proche.
Un peu avant, cinq SEM de la flottille 17F ont fait un passage bas au-dessus du monument des commandos, fixée un ancien blockhaus allemand : un coup de chapeau aux bérets verts.
L'amiral Olivier Coupry, Alfusco, décore un de ses commandos. Peu de personnels ont encore été décorés au titre du Mali, où les commandos marine se sont distingués. (photos Jean-Marc Tanguy)
Ils arrivent têtes nues, sur des frêles embarcations....
...et repartent avec le mythique béret vert, porté à l'anglaise.
La façade du musée commando à Ouistreham, un passage incontournable pour comprendre les combats qui se sont déroulés dans la zone en 1944.
Léon Gautier (à g) et René Rosset entourent le maire d'Ouistreham, André Ledran.