Situé à Clamart (92) l'hôpital Percy est bien connu pour les blessés de guerre, physiques ou moraux.
par le journaliste Jean-Marc Tanguy - Twitter @Defense137 - 9253 posts depuis avril 2009 - 81,92 millions de pages vues depuis juin 2010.
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lundi 16 mars 2015
De nouveaux services à Percy
lundi 10 décembre 2012
Retour sur le soutien psy aux familles externalisé
Cette initiative était à l'origine une expérimentation, pour assurer le soutien psy des familles des militaires engagés en Afghanistan. Elle a commencé le 7 mars 2011, puis a fait l'objet d'une reconduction.
Le service comprend de l'information aux familles avant, pendant et après la mission du "conjoint(e)". La notion est large puisque selon l'IAPR, titulaire du contrat, les "petites amies" peuvent être incluses dans le dispositif.
A la fin octobre 2012, 800 appels avaient été comptabilisés sur le numéro vert, pour 400 dossiers d'accompagnement. 1.000 entretiens ont été menés, 40% au téléphone et 60% en cabinet.
Pour cela, l'IAPR dit s'appuyer sur sa structure parisienne, et un réseau d'associés sur tout le territoire.
Au début du service, la plateforme téléphonique recevait 1,5 appel par jour, puis le chiffre est tombé à un appel par jour, depuis le mois de juin.
C'est sans compter le fait que "30 à 40% des appels sont éloignés d'une demande de soutien psychologique, mais ressortent plutôt comme des besoins d'information sur la mission du militaire.
51% des appels émanent de conjoints, 14% des enfants, et 35%, des parents.
3% des appels sont effectués avant l'opex, 77% pendant, et 20% après.
Cette prestation devrait durer jusqu'en juin 2013, avec possibilité de reconduction de quatre mois. Selon la sous-direction à l'action sociale du ministère, la réflexion a été lancée pour un éventuel élargissement à d'autres théâtres. Le contrat actuel coûterait 950.000 euros, selon cette même source.
Le service comprend de l'information aux familles avant, pendant et après la mission du "conjoint(e)". La notion est large puisque selon l'IAPR, titulaire du contrat, les "petites amies" peuvent être incluses dans le dispositif.
A la fin octobre 2012, 800 appels avaient été comptabilisés sur le numéro vert, pour 400 dossiers d'accompagnement. 1.000 entretiens ont été menés, 40% au téléphone et 60% en cabinet.
Pour cela, l'IAPR dit s'appuyer sur sa structure parisienne, et un réseau d'associés sur tout le territoire.
Au début du service, la plateforme téléphonique recevait 1,5 appel par jour, puis le chiffre est tombé à un appel par jour, depuis le mois de juin.
C'est sans compter le fait que "30 à 40% des appels sont éloignés d'une demande de soutien psychologique, mais ressortent plutôt comme des besoins d'information sur la mission du militaire.
51% des appels émanent de conjoints, 14% des enfants, et 35%, des parents.
3% des appels sont effectués avant l'opex, 77% pendant, et 20% après.
Cette prestation devrait durer jusqu'en juin 2013, avec possibilité de reconduction de quatre mois. Selon la sous-direction à l'action sociale du ministère, la réflexion a été lancée pour un éventuel élargissement à d'autres théâtres. Le contrat actuel coûterait 950.000 euros, selon cette même source.
lundi 3 décembre 2012
Des annonces, tard le soir
Le ministre de la défense va effectuer des annonces, mercredi soir, lors d'une interview -non annoncée- dans l'émission de France 3 consacrée au syndrome post traumatique, en dernière partie de soirée.
Sans préjuger ce que seront finalement ces annonces -réservées évidemment aux téléspectateurs de France 3-, on sait que le ministère envisage de pérenniser le système de soutien psychologique mis en place avec l'Afghanistan, particulièrement en ce qui concerne le soutien aux familles (conjoints, enfants, parents) et de l'étendre à d'autres théâtres.
Actuellement, ce soutien aux familles, réalisé par un prestataire extérieur depuis le 7 mars 2011 consomme 950.000 euros.
Sans préjuger ce que seront finalement ces annonces -réservées évidemment aux téléspectateurs de France 3-, on sait que le ministère envisage de pérenniser le système de soutien psychologique mis en place avec l'Afghanistan, particulièrement en ce qui concerne le soutien aux familles (conjoints, enfants, parents) et de l'étendre à d'autres théâtres.
Actuellement, ce soutien aux familles, réalisé par un prestataire extérieur depuis le 7 mars 2011 consomme 950.000 euros.
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dimanche 22 janvier 2012
Aide psychologique à Varces
Ce sera la premire fois qu'un tel dispositif entre en jeu : une aide psychologique va être mobilisée au profit des écoles de Varces (7.000 habitants environ), où est installé le 93e RAM, qui a perdu vendredi trois artilleurs (qui avaient quatre enfants). Dès vendredi, une cellule de crise a été mise en place au collège, avec une psychologue et l'infirmière de l'établissements. Selon un témoigage sur place, la fédération des parents d'élèves "est mobilisée". La ville compte deux écoles maternelles, deux écoles primaire, et ce collège. Mais aussi l'état-major de la 27e BIM, et accueille le 7e BCA.
Le 93e RAM fournit des OMLT, mais aussi des artilleurs pour le BG Tigre.
Le retentissement de l'attaque et l'émotion qu'elle a causée, dans une ville de cette taille, justifient pleinement un accompagnement psychologique d'enfants et d'adolescents.
Par ailleurs, depuis un an, l'armée de terre a mis en place en interne un dispositif multicouches afin d'accompagner ses resssortissants et leurs familles concernés par un évènement grave, ou un déploiement à l'étranger. Pour la première fois, ce service est effectué par des psychologues extérieurs à l'armée.
Pour les seuls militaires, l'armée de terre a aussi mis en place, avec l'Afghanistan, les officiers d'environnement humain qui reçoivent une petite formation leur permettant de détecter des situations difficiles.
Depuis le mandat du 7e BCA -entamé en décembre 2010- en Afghanistan, les régiments doivent également mettre en place des cellules de crise, pouvant notamment prendre en compte ce type d'évènement... et les conséquences de l'embasement (bases de défense).
La tête de réseau psychologique est incarnée, dans l'armée de terre, par la CISPAT, cellule d'intervention et de soutien psychologique de l'armée de terre. Elle a été déployée à plusieurs reprises en Afghanistan, après Uzbeen, cet été après l'attaque de Joybar, et sera vraisemblablement mobilisée après l'attaque de Gwan.
Le 93e RAM fournit des OMLT, mais aussi des artilleurs pour le BG Tigre.
Le retentissement de l'attaque et l'émotion qu'elle a causée, dans une ville de cette taille, justifient pleinement un accompagnement psychologique d'enfants et d'adolescents.
Par ailleurs, depuis un an, l'armée de terre a mis en place en interne un dispositif multicouches afin d'accompagner ses resssortissants et leurs familles concernés par un évènement grave, ou un déploiement à l'étranger. Pour la première fois, ce service est effectué par des psychologues extérieurs à l'armée.
Pour les seuls militaires, l'armée de terre a aussi mis en place, avec l'Afghanistan, les officiers d'environnement humain qui reçoivent une petite formation leur permettant de détecter des situations difficiles.
Depuis le mandat du 7e BCA -entamé en décembre 2010- en Afghanistan, les régiments doivent également mettre en place des cellules de crise, pouvant notamment prendre en compte ce type d'évènement... et les conséquences de l'embasement (bases de défense).
La tête de réseau psychologique est incarnée, dans l'armée de terre, par la CISPAT, cellule d'intervention et de soutien psychologique de l'armée de terre. Elle a été déployée à plusieurs reprises en Afghanistan, après Uzbeen, cet été après l'attaque de Joybar, et sera vraisemblablement mobilisée après l'attaque de Gwan.
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dimanche 24 octobre 2010
La CISPAT forme des cellules de crise
Le 7e BCA est le premier régiment de l'armée de terre à voir une cellule de crise formée -en septembre- par la cellule d'intervention et de soutien psychologique de l'armée de terre (CISPAT). Ce choix semble avoir été effectué avec le départ du 7e BCA en Afghanistan, mais il concernera, plus largement, tous les GTIA partants, puis tous les régiments de l'armée de terre. "L'embasement" (intégration des régiments dans les bases de défense) risquant en effet de dépouiller les formations d'une partie des moyens humains actuellement employés dans les embryons de cellules de crise.
jeudi 7 octobre 2010
Soutien psy : l'armée de terre consulte
C'est à la fin du mois que l'armée de terre pourrait être fixée sur la capacité du secteur privé à renforcer son réseau de soutien psychologique, déjà très maillé. Un appel d'offres en ce sens a été publié il y a déjà plusieurs mois, et apparemment, l'offre disponible sur le marché devrait permettre de répondre aux besoins ciblés par l'état-major.
L'Afghanistan a démultiplié l'activité de l'armée de terre dans le soutien psychologique, comme ce blog a pu déjà l'évoquer très largement. Mais la multiplicité des situations à gérer, et notamment le sas de Chypre ont sur-sollicité le dispositif interne de l'armée de terre, conduisant à étudier ce recours au privé, en moyen de complément.
Il s'agirait véritablement de pouvoir mieux compléter le dispositif actuel, en direction des familles qui le souhaitent, mais aussi des militaires qui le nécessitent, et, c'est nouveau, d'avoir la certitude de pouvoir assurer le service d'écoute dans la durée.
Les "blessures invisibles" (qui comprend le stress post-traumatique), qui font l'objet d'une prise de conscience croissante dans l'armée de terre, se révèlent tardivement, après un mandat à l'étranger, et les mécanismes de son déclenchement sont encore mal connues. Certains estiment cependant qu'elles pourraient toucher 1% des effectifs. Sur 3.000 terriens déployés à chaque mandat de six mois, cela fait donc potentiellement du monde.
Le service d'assistance que recherche l'armée de terre dans le privé aurait au moins deux mérites : en le payant, l'armée de terre montrerait à ses soldats qu'elle est consciente du problème. Et, peut-on estimer, un tel recours évitera la dissémination de vécus opérationnels, parfois extrêmement crus, dans une population de psychologues trop éparse.
Par ailleurs, on apprend que la CISPAT (cellule d'intervention et de soutien psychologique de l'armée de terre) a formé la cellule de crise de la base arrière du BG Allobroges, une première, nous dit-on. Cette cellule de crise est, entre autres, responsable de l'ensemble des conduites à tenir en cas de pertes au combat.
L'Afghanistan a démultiplié l'activité de l'armée de terre dans le soutien psychologique, comme ce blog a pu déjà l'évoquer très largement. Mais la multiplicité des situations à gérer, et notamment le sas de Chypre ont sur-sollicité le dispositif interne de l'armée de terre, conduisant à étudier ce recours au privé, en moyen de complément.
Il s'agirait véritablement de pouvoir mieux compléter le dispositif actuel, en direction des familles qui le souhaitent, mais aussi des militaires qui le nécessitent, et, c'est nouveau, d'avoir la certitude de pouvoir assurer le service d'écoute dans la durée.
Les "blessures invisibles" (qui comprend le stress post-traumatique), qui font l'objet d'une prise de conscience croissante dans l'armée de terre, se révèlent tardivement, après un mandat à l'étranger, et les mécanismes de son déclenchement sont encore mal connues. Certains estiment cependant qu'elles pourraient toucher 1% des effectifs. Sur 3.000 terriens déployés à chaque mandat de six mois, cela fait donc potentiellement du monde.
Le service d'assistance que recherche l'armée de terre dans le privé aurait au moins deux mérites : en le payant, l'armée de terre montrerait à ses soldats qu'elle est consciente du problème. Et, peut-on estimer, un tel recours évitera la dissémination de vécus opérationnels, parfois extrêmement crus, dans une population de psychologues trop éparse.
Par ailleurs, on apprend que la CISPAT (cellule d'intervention et de soutien psychologique de l'armée de terre) a formé la cellule de crise de la base arrière du BG Allobroges, une première, nous dit-on. Cette cellule de crise est, entre autres, responsable de l'ensemble des conduites à tenir en cas de pertes au combat.
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