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jeudi 23 avril 2009

Venez prendre un p'tit rouge au Bourget


La dernière Alouette III exploitée par la Sécurité civile rejoindra le musée de l'Air du Bourget, le samedi 16 mai à 10 heures. A bord, on trouvera une foule très composite, riche, même si le casting m'interroge un peu. Je vous laisse trouver tous seuls : Valérie André (pilote émérite d'hélicoptères dès l'Indochine), MAM (ministre de tutelle), le directeur de la sécurité civile et... Michel Drucker.
L'appareil décollera de l'héliport d'Issy-les-Moulineaux puis remontera la Seine, avant de rallier le Bourget. L'Alouette III était la seule à pouvoir, sans autorisation, survoler Paris pour des missions de secours -notamment lors des attentats de 1995, elle pose à Saint-Michel même- ou au profit de la police.
La F-ZBAN, qui vole encore à sa base d'attache, Chamonix, cumule 9.200 heures de vol sous ses couleurs rouges (et 13.600 au total) signale le musée de l'Air et de l'espace. Jusqu'à 38 Alouette III furent engagées sous les couleurs de la Sécurité civile, qui n'opère donc plus désormais que des EC145 sur ses bases de secours, et ponctuellement, des Ecureuil, pour la saison des feux.

Note photo : autre belle Alouette III, celle opérée pour le compte de la préfecture de police, ici pour un entraînement à l'aérocordage de la BRI. La base de Paris n'opère plus que deux EC145, après avoir rendu son Alouette III, il y a quelques jours. (crédit JMT).

mercredi 8 avril 2009

Il faut sauver Connie


Voilà un grand classique du patrimoine aéronautique français. Des bénévoles qui s'échinent pour préserver de la rouille, voire de la disparition pure et simple, un appareil de légende (américain, en l'occurence, mais c'est Connie quand même...). Et les complications, les argouties juridiques pleuvent. Le Mamouth vous laisse seuls juges de les soutenir : allez jeter un coup d'oeil sur le travail, la bête à l'adresse suivante (http://fbgnj.free.fr/).
Et merci à Pascale Nizet d'avoir relayé l'info jusqu'à nos oreilles.
D'autres cas du même type égrennent l'actualité aéronautique. Le ministère de la Défense avait voulu faire disparaître les warbirds, en 2004-2005, parce que ces engins redoutables pouvaient servir les noirs desseins de mercenaires ou de terroristes. A force d'explications, les propriétaires ont pu éviter l'absurde loi de l'administration. Mais il reste... de bons restes : quatre Alizé de surveillance maritime que deux collectionneurs voulaient préserver pourrissent sur trains, parce qu'ils contiennent quelques grammes d'amiante, que l'adminstration ne souhaite pas relâcher dans l'atmosphère (après pourtant quelques dizaines d'années d'exploitation de cet appareil, les mécaniciens de l'aéronavale apprécieront...)