mercredi 25 août 2021

Encore des promotions en conseil des ministres

Plus tardivement qu'à l'accoutumée (et ce n'est pas terminé), les nominations défense continuent

à tomber en cette fin août, en sortie du conseil des ministres. Le président de la République l'avait lui-même évoqué le 13 juillet, le général Stéphane Mille prendra les commandes de l'armée de l'air et de l'espace le 10 septembre, avec une cinquième étoile. 13 jours plus tard, le général Philippe Lavigne sera intronisé à Norfolk comme SACT.

C'est un autre aviateur, le général Vincent Cousin (CDAOA) qui devient secrétaire général adjoint à la défense et à la sécurité nationale, succédant au général François-Xavier de Woillemont, promu comme conseiller d'état en service extraordinaire. Le général Philippe Moralès lui succède à la tête du CDAOA, avec une étoile supplémentaire.

Pressenti depuis plusieurs mois mais pas encore officialisé, c'est un marin, Nicolas Vaujour, qui devient sous-chef opérations (SCOPS) à la suite de Stéphane Mille. Il prend, au passage, les quatre étoiles de vice-amiral d'escadre. Il était jusqu'alors autorité de coordination des relations internationales à l'EMM après avoir été sous-chef opérations aéronavales de la marine (1) et a notamment commandé la frégate de défense Chevalier Paul.

Mes infos sur le twitter @defense137.

(1) voici ce qu'il déclarait en 2018 à Cols Bleus en prenant ce poste : "la supériorité opérationnelle dont nous avons bénéficié n'est plus acquise d'emblée. Nous devrons la gagner en faisant face à une opposition. La menace a changé de forme, elle se déploie partout, symétrique, asymétrique, hybride. Du drone tueur au missile hypersonique, du brouillage traditionnel aux attaques cyber, le champ des menaces s'étend et nous devons nous y adapter. La violence n'est plus l'apanage des Etats. Des groupes adverses, plus ou moins structurés, émergent. Leur maîtrise de l'emploi de la force est parfois limitée, ce qui peut laisser place à la méprise. Le durcissement des opérations est déjà une réalité. Nous y serons de plus en plus confrontés à l'avenir. Notre marine est une marine de combat. Pour vaincre dans ce contexte, nous devons nous y préparer et être prêts au combat, tant humainement que techniquement".