Sauf modifications de dernière minute, le défilé du 14 juillet devrait reprendre une tournure plus habituelle
cette année, avec une France globalement sortie de la cloche sanitaire et plus vaccinée qu'aujourd'hui.Plusieurs rappels historiques pourraient bien scander le défilé, de Napoléon à Leclerc, dont on célèbre cette année les 80 ans du serment de Koufra (1).
La tendance qui s'était dessinée dès le début 2021 sur la haute intensité semble se confirmer avec une connotation qui devrait se voir dans les matériels au sol et en l'air. Les trois armées montreront aussi très au sud-est de Paris (au large du Var) ce qu'elles peuvent déployer en la matière, avec une opération amphibie. De quoi illustrer aussi la proximité qu'on trouve entre le CEMAT et le CEMM, une proximité célébrée dans le dernier numéro de Cols Bleus avec un échange croisé entre le général Thierry Burkhard et l'amiral Pierre Vandier. Par ailleurs les deux noms évoqués jusqu'à maintenant pour la succession du CEMA, duo qui se réduit désormais à un seul nom.
Le nom du finaliste est déjà connu, et comme la tendance s'était aussi dessinée dès le printemps, il sera officiellement intronisé le 13 juillet. Le même jour et face à un parterre plus nourri qu'il y a un an, le chef des armées pourrait aussi en profiter pour rappeler aux armées, quatre ans après un célèbre "je suis votre chef chef", que c'est bien toujours le cas.
(1) les héritiers de Leclerc, au RMT, vont aussi, dès juin, relier symboliquement la Normandie (où la 2e DB avait débarqué le 1er août 1944 à Utah Beach), à Strasbourg, qu'il avait libéré le 23 novembre 1944.
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