Le 22 décembre 2004, le CEAM de Mont-de-Marsan recevait le premier appareil de l'armée de l'air :
pour l'anecdote, un biplace (le B304). En 2007, le Rafale larguait ses premières munitions en Afghanistan, après avoir pris sa place dans la mission de police du ciel, en France.
Le 19 mars 2011, le même Rafale était, avec des muds de Nancy, l'avion de la liberté au-dessus de Benghazi (Libye). Le 13 janvier 2013, quatre Rafale effectuaient un raid historique de 9h45 sur Gao. A la fin de la même année, les ubiquistes chasseurs opéraient au-dessus de la Centrafrique, n'hésitant pas, en août dernier, à tirer au canon de 30 mm.
Au printemps, le Rafale a aussi tenu un mois la mission de police du ciel depuis la Pologne. Et depuis le mois de septembre, les appareils basés aux EAU -sa première utilisation pour des missions de guerre- opèrent au-dessus de l'Irak.
En cette fin 2014, 12 Rafale sont actuellement déployés aux EAU et au Tchad. Une poignée assure, en France, la mission de police du ciel et de la dissuasion nucléaire.
En dix ans d'exploitation, un seul Rafale a été perdu à l'entraînement, avec son pilote, le capitaine Emmanuel "Bouba" Moriuser : c'était le 6 décembre 2007.