Deux responsables le redisent au micro d'Olivier Fourt, les drones sont incontournables. Pour le député Jean-Claude Viollet, l'achat de drones aux Etats-Unis n'est "pas raisonnable" alors que l'on peut, plus simplement, acheter "4 ou 5 vecteurs supplémentaires" de type Harfang (EADS) pour pouvoir aligner "trois systèmes". La multiplication de micro-flottes risquant de surenchérir le poids de la maintenance. Et, pourrait-on ajouter, d'être sans doute facteur d'insécurité des vols.
Le général Jean-Paul Palomeros, CEMAA, estime en tout état de cause "qu'on a plus le droit de se priver de cette capacité". Le CEMAA a pu s'en convaincre une fois de plus, lors d'un long déplacement consacré aux moyens Air (550 aviateurs environ) sur le théâtre afghan, à Kaboul (BAT Helico, transit air), Kandahar (DET Chasse) et Bagram (1.33 Belfort).
L'armée de l'air déploie trois drones MALE sur la base de Bagram, avec une vingtaine d'aviateurs pour la conduite, et autant pour le soutien.