Le ministre de la défense singapourien, Eng Hen Ng est en visite en France aujourd'hui. Il doit
par le journaliste Jean-Marc Tanguy - Twitter @Defense137 - 9253 posts depuis avril 2009 - 81,92 millions de pages vues depuis juin 2010.
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mardi 2 septembre 2014
vendredi 16 novembre 2012
Le M346 arrive à Cazaux (actualisé-1)
Le premier avion d'entraînement M346 est arrivé sur la base aérienne 120 de Cazaux hier. Cet appareil est destiné à l'aviation singapourienne, qui forme ses pilotes en France depuis 14 ans. Le M346 remplacera les Super Skyhwak, des avions des années 50 dont les réacteurs étaient bruyants et peu économes.
Cette arrivée ouvre de nouveaux horizons à l'armée de l'air, qui cherche à remplacer son Alpha Jet, entré en service en 1980. Une demi-douzaine d'appareils ont bien été modernisés avec une avionique moderne, mais la solution pourrait, de fait, viser à déboucher -enfin- sur une école de formation européenne, et opter pour une flotte partagée (1).
Son futur avion pourrait être le M346. Un des solutions préconisées dans le RFI par la DGA il y a quelques mois : les réponses devaient être données par l'industrie le mois dernier.
(1) Belges et Français ont une flotte mutualisée d'Alpha Jet (ce qui n'est pas le cas par exemple dans d'autres école estampillées européennes). L'école de Cazaux a d'ailleurs été commandée par un Belge. Aujourd'hui, un officier belge est n°2 d'AJETS et un autre est n°3 de Cazaux.
Cette arrivée ouvre de nouveaux horizons à l'armée de l'air, qui cherche à remplacer son Alpha Jet, entré en service en 1980. Une demi-douzaine d'appareils ont bien été modernisés avec une avionique moderne, mais la solution pourrait, de fait, viser à déboucher -enfin- sur une école de formation européenne, et opter pour une flotte partagée (1).
Son futur avion pourrait être le M346. Un des solutions préconisées dans le RFI par la DGA il y a quelques mois : les réponses devaient être données par l'industrie le mois dernier.
(1) Belges et Français ont une flotte mutualisée d'Alpha Jet (ce qui n'est pas le cas par exemple dans d'autres école estampillées européennes). L'école de Cazaux a d'ailleurs été commandée par un Belge. Aujourd'hui, un officier belge est n°2 d'AJETS et un autre est n°3 de Cazaux.
jeudi 17 novembre 2011
AJeTS s'internationalise
L'école franco-belge de transition opérationnelle (AJeTS) créée à Cazaux en 2003 voit son périmètre s'élargir mois après mois, même si les pays qui viennent expérimenter le concept restent encore sur une échelle minime.
Comme le rapporte le député Jean-Claude Viollet dans son rapport 2011, AJeTS a accueilli en 2010 huit Belges, quatre Qataris, tous pilotes, et sept navigateurs officiers système d'armes (NOSA) singapouriens. Pour 2011, huit Belges ont été formés, avec encore quatre NOSA singapouriens.
Pour 2012, autant de Singapouriens sont prévus, avec quatre pilotes qataris : c'est peut-être l'effet des récentes opérations conjointes avec le Qatar, pendant Harmattan, qui a vu la France soutenir la mécanique qatarie à Suda, et vraisemblablement, l'aider aux tirs de bombes guidées.
Notons que c'est aussi à Cazaux que l'armée de l'air accueille, depuis 1998, un escadron de transition singapourien, opérant actuellement sur Super Skyhawk. Cet type d'appareil sera remplacé l'an prochain par des M.346.
Comme le rapporte le député Jean-Claude Viollet dans son rapport 2011, AJeTS a accueilli en 2010 huit Belges, quatre Qataris, tous pilotes, et sept navigateurs officiers système d'armes (NOSA) singapouriens. Pour 2011, huit Belges ont été formés, avec encore quatre NOSA singapouriens.
Pour 2012, autant de Singapouriens sont prévus, avec quatre pilotes qataris : c'est peut-être l'effet des récentes opérations conjointes avec le Qatar, pendant Harmattan, qui a vu la France soutenir la mécanique qatarie à Suda, et vraisemblablement, l'aider aux tirs de bombes guidées.
Notons que c'est aussi à Cazaux que l'armée de l'air accueille, depuis 1998, un escadron de transition singapourien, opérant actuellement sur Super Skyhawk. Cet type d'appareil sera remplacé l'an prochain par des M.346.
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lundi 28 juin 2010
Singapour pourrait rester à Cazaux...
L'armée de l'Air singapourienne (RSAF) va peut être re-signer pour 20 ans à Cazaux. La RSAF s'est installée en 1998 sur cette base aériennes girondine, avec femmes, enfants et avions. Mais l'âge vénérable de ces derniers imposait une évolution.
Après qu'on ait évoqué l'arrivée de F-16 sur la base aérienne 120, Singapour a souhaité s'orienter vers un remplaçant de l'A-4. Deux concurrents sont apparemment en courte finale, le T-50 américano-coréen, et le Macchi M346 italien. De la victoire de l'un, ou de l'autre, devrait découler l'endroit où s'entraîneront les Singapouriens, pour les 20 ans qui viennent. L'option M346 signifiant, a priori, un maintien en Gironde, où vivent 250 familles.
Une décision pourrait intervenir d'ici la fin du mois de juin.
C'est le général Jean-Georges Brévot qui avait contribué à faire venir les Singapouriens sur cette base propice à l'entraînement avancé, du fait des différents champs de tirs air-sol et air-air disponibles à proximité, et d'une météo clémente.
Après qu'on ait évoqué l'arrivée de F-16 sur la base aérienne 120, Singapour a souhaité s'orienter vers un remplaçant de l'A-4. Deux concurrents sont apparemment en courte finale, le T-50 américano-coréen, et le Macchi M346 italien. De la victoire de l'un, ou de l'autre, devrait découler l'endroit où s'entraîneront les Singapouriens, pour les 20 ans qui viennent. L'option M346 signifiant, a priori, un maintien en Gironde, où vivent 250 familles.
Une décision pourrait intervenir d'ici la fin du mois de juin.
C'est le général Jean-Georges Brévot qui avait contribué à faire venir les Singapouriens sur cette base propice à l'entraînement avancé, du fait des différents champs de tirs air-sol et air-air disponibles à proximité, et d'une météo clémente.
jeudi 24 juin 2010
Le Rafale passait par là...

Par ces temps où l'armée de l'Air se cherche, et où on lui cherche de nouvelles et très fortes économies, il demeure un dossier sur lequel nos aviateurs demeurent infatigables et incontournables : la coopération internationale. Une nouvelle preuve en a été donnée, ces derniers jours avec l'exercice Garuda, qui associait, cette année, Singapour à l'habituel duo franco-indien.
Les aviateurs des trois pays ont pu s'associer, se confronter sur des déploiements multi-appareils (ce qu'on appelle les COMAO). Indiens et Singapouriens sont venus avec leurs ravitailleurs en vol, ce qui démontre, si besoin était, l'utilité de ce type d'appareil.
Derrière un merlon, on pouvait voir la dérive d'un C-135FR français, dont l'âge moyen se situe à à peu près le double de celui des plus jeunes pilotes qu'il ravitaille...
Les Indiens, manifestement contents de leur déploiement, ont même eu une cerise sur le gâteau : la répétition du Rafale utilisé par Dassault pour les présentations en vol. Un pur hasard, cela va de soi.
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