Cinq ans après sa création, Cerbair dévoile un nouveau produit destiné aux opérateurs souhaitant cumuler
en un seul système portable par un opérateur unique la détection, la classification et la neutralisation des nano et microdrones.Chimera est la configuration minimale qui permette à un opérateur débarqué de détecter, classifier et neutraliser, a défini la société, dans laquelle MBDA a pris une participation. Une partie du système est portée sur un chasuble (un mini C2 devant, et l'électronique dans le dos) et l'autre s'incarne dans une antenne en forme de fusil. Le tout pèse une dizaine de kilos et utilise les radio-fréquences, et donc, nécessite un échange de données entre le télépilote et son drone pour la détection préalable.
Les portées restent réduites (1 km pour la détection et pas de donnée publique pour la neutralisation) mais suffisantes pour le contexte d'emploi défini par les utilisateurs potentiels "à l'été 2018".
Un an plus tard, le RAID a utilisé une version de développement, lors du sommet du G7, à Biarritz, assure le fournisseur. Un an plus tard, la version de série ne va pas tarder à être livrée, ajoute le même. Des forces armées françaises et étrangères vont les utiliser, sans qu'on sache s'il s'agit de contrats fermes, ou de prêts de matériels. Cerbair avait initié un tel procédé avec le RAID, dans un win-win qui semble avoir été profitable aux deux parties. L'unité d'élite de la police avait communiqué sur son partenariat au dernier salon Milipol.
Au total, la société revendique une quarantaine de clients dans une quinzaine de pays. Cinq seraient des armées, et autant, des unités d'intervention ou de protection de VIP. Dans le montre très feutré de la lutte antidrones, les digressions sont rares sur les performances des matériels, et les utilisateurs.
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