vendredi 10 novembre 2017

Le CPA 10 n'oublie pas Parker, Denzel, Giro et les autres

Tout ce qui n'était pas en opérations au CPA 10 aujourd'hui était sur la place d'armes du quartier, à
Orléans, pour honorer la mémoire des morts de l'unité, depuis son création en Algérie, en 1956 (1). Leurs noms figurent sur une stèle, veillée toute la nuit par les personnels, avant sa révélation, ce
matin, devant les anciens et les familles, plusieurs de celles qui avaient perdu un des leurs.
Le général Jean Rondel, commandant les forces aériennes a rappelé avec allégorie que l'actuel CPA 10 descendait des GIA de 1937 et a loué l'esprit d'abnégation des commandos fer de lance des forces spéciales Air. 15 fanions d'unités Air avaient rejoint celui du CPA 10, et des représentants sont venus de toute la France : dans les rangs, on trouvait aussi bien les membres d'une antenne GIGN, des médecins provenant de la sous-chefferie forces spéciale du SSA, ou encore, des marins venus de Lorient.
Plusieurs membres de l'unité ont été décorés pour leurs actions au Sahel, face à leurs donneurs d'ordres : le sous-chef opérations de l'EMA (Grégoire de Saint Quentin) et le GCOS (Laurent Isnard). L'équipe qui avait brillé lors de l'opération de contre terrorisme et libération d'otages dans un quartier de Ouagadougou, avec un chien intégré à la colonne avec son maître, a été entièrement distinguée. Dans une litanie factuelle assez incroyable, on peut noter le résultat : 200 otages libérés, dont un ministre burkinabé et un diplomate russe (de quoi inspirer Memento pour ses prochains épisodes...).
Après une marseillaise a capella, un Rafale a survolé le quartier. A la seconde prévue, comme pour les frappes.

(1) 72 CPA y sont morts pour la France, dont 19 du CPA 10.

Une vingtaine de porte-drapeaux étaient présents, dont un issu du CPA 10. Photo JMT
Le clin d'oeil des transporteurs du Poitou -"à l'aise partout"- à leurs frères d'armes du CPA 10. Grâce à eux, ils posent partout. Photo JMT
Le GCOS et le CFA décorent les commandos pour leurs faits d'armes au Sahel. Photo JMT