Après les premières indications que j'ai données pour l'armée de l'air, voici quelques éléments de
tendances sur l'armée de terre. J'avais expliqué, sur ce blog, bien avant les coups de sabre dans les effectifs de la FOT, opérés par le livre blanc que c'est l'équivalent d'une brigade qui passerait à la trappe. De fait, la tendance s'est plus que confirmée, il faut désormais trouver les postes en question. Cette liste devrait pourtant être annoncée très tardivement, afin de ne pas venir brouiller les scrutins électoraux du printemps.
Localement, bien des craintes se font déjà sentir ici ou là. Une délégation de Paris est même venue rassurer au 3e RPIMa (le régiment de Bigeard), où ces craintes sont particulièrement fortes depuis déjà plusieurs mois, sans qu'on puisse vraiment en trouver les causes. Mais les indices sont concordants. Même très loin de Carcassonne, le téléphone de campagne a colporté qu'un des deux RPIMa de la 11e BP risque gros. Mais la BP en a déjà vu d'autres, et le Mali a rappelé aux sceptiques que les OAP aviaent encore de l'actualité...
Autre régiment où les craintes sont fortes, le prestigieux 152e RI pourtant très bien inséré dans son milieu local, et au passé glorieux. Dans la cavalerie, le 4e RD serait le plus menacé. Même le domaine très privilégié du renseignement pourrait avoir à rendre des postes.
Comme je l'ai déjà écrit ici, seul le COS gagnera en effectifs. L'état-major devrait dépasser la centaine (peut-être 120, contre 60 actuellement) alors que l'armée de l'air devrait doubler sa contribution : 800 personnels, contre moins de 400 actuellement. Reste à définir cette contribution : apport complet des unités, ou droit de tirage du COS.