Avec un chiffre d'affaires en repli de 10% (qui reste dans la classe des 600 MEUR), le PDG d'Arquus
annonce ce matin viser un chiffre d'affaires d 'un milliard d'euros à l'horizon 2030, une perspective qui reste compatible avec une croissance annuelle de 5%.Il a aussi livré son intention de bien plus féminiser l'entreprise, qui emploie 20% de femmes aujourd'hui. Le taux visé est de 35% à la fin de la décennie. Pour cela, comme d'autres (Naval Group, Airbus Helicopters), Arquus va plus communiquer sur ses références de féminisation, notamment avec l'AJD qui a lancé un programme récurrent sur les femmes du domaine défense.
Emmanuel Levacher estime avoir très largement limité la casse en 2020. L'export est en net repli, mais le surcroît de chiffre d'affaires français lui a permis d'offrir une alternative. La croissance des services contribue aussi un matelas d'activité confortable. A terme, il estime pouvoir arriver à un équilibre parfait entre ces services et le neuf.
Plusieurs dossiers focalisent sa détermination à court terme : les milliers de camions promis par un appel d'offres, les quelques dizaines de blindés du programme gendarmerie VBMO (qui seront ouverts à la concurrence européenne), et le MAC, qui doit remplacer les actuels engins de génie de l'armée de terre.
Parmi les contrats récents figurent la vente de Fortress à la police suédoise (pays qui avait déjà acquis ces véhicules pour ses forces spéciales), et de 300 VLRA aux forces armées royales marocaines. Dans la conférence de presse (qui n'est pas terminée), le PDG d'Arquus n'a pas dit un mot de la gamme de véhicules de forces spéciales destinée à la France.
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