Il n'y a pas que les marins qui confinent en retour des missions, c'est aussi ce qui arrive à des
militaires stockés à Creil depuis hier. Avant de déployer du personnel en opex, notamment à Barkhane, les militaires confinent comme ce blog l'a déjà révélé ici.
Mais surprise, c'est aussi le cas quand certains rentrent, qu'ils soient contaminés ou pas. C'est la mésaventure arrivée à des personnels rentrés très récemment des quatre coins de la BSS, où officiellement en tout cas, les différents détachements n'ont rencontré que très peu de cas de covid-19 d'après le CEMA, comme expliqué ici.
Tout avait plutôt bien commencé pour ce vol qui ramenait en France des militaires de Niamey, essentiellement de l'armée de terre, mais aussi de l'air, après plus de quatre mois de mission. L'appareil était un A330 Phénix, le dernier livré de la flotte de transport, qui a aussi assuré sur place du ravitaillement en vol manifestement au profit de la chasse.
Mais l'avion a quitté la BSS avec seulement 90 passagers, soit le tiers de sa capacité. Comme ce blog l'avait pressenti, les fauteuils n'étaient évidemment pas tous occupés pour mesurer les mesures-barrières. Mais à bord, en plus, les passagers se sont retrouvés avec un masque sur le nez et la bouche.
A la place d'Istres, le Phénix a posé à Roissy, la destination annoncée juste avant le décollage. Et sa cargaison humaine s'est retrouvée confinée à Creil depuis hier. Vu le temps d'attente au sol, puis en vol, puis sur le sol Français, on ignore s'il y avait suffisamment de masques pour permettre un renouvellement de la protection.
A ce stade, pas de raison de redouter ce que certains envisagent déjà comme deuxième cauchemar, après le premier : un "porte-avions des sables".
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