Suite à ce qui est présenté comme un renseignement, Barkhane est intervenu dans une zone à
100 km au sud-est de Gao, le 17 février a révélé ce soir Le Parisien. Selon nos informations, deux Tigre, une Gazelle, un Puma et une équipe GCP ont oeuvré plusieurs heures : l'EMA évoque un "combat de deux heures", la neutralisation d'une dizaine de GAT, ainsi que la destruction de pickups et de motos. Le combat aurait eu lieu en rase campagne, sans imbrication avec des civils, ou entre combattants. La même source explique que le bilan est essentiellement à imputer à l'action des Tigre.
L'engagement des moyens français aurait commencé en début de matinée, en réaction à un "renseignement" et les militaires seraient très vite tombés nez à nez avec leurs adversaires. Aucun Français n'a été blessé dans les combats. L'évaluation des combattants adverses est d'une vingtaine, donc il est problable qu'au sol, les Français aient pu être en sous-nombre au début de l'action. La logique ayant semble-t-il voulu d'exploiter le fameux "renseignement" en réactif, sous l'appui des hélicoptères. Ce mode d'action est celui proné par le groupement tactique désert - aérocombat, qui comprend en son sein des hélicoptères d'attaque et de manoeuvre, ainsi que des commandos montagne (GCM) et parachutistes (GCP).
On n'a pas d'explication sur la raison du choix de ces derniers sur les premiers, historiquement abonnés aux actions avec les HM du GTD-A.
A ce stade, les GAT ne sont pas identifiés, mais la zone d'action serait celle régulièrement tenue par l'EIGS.
En l'espace de quelques jours, Sabre et Barkhane auraient donc, sur la base des bilans livrés par l'EMA, neutralisé une trentaine de GAT.
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