Côté sécuritaire, le débarquement de Provence, c'est comme en Normandie, mais en plus petit. Même si ça
peut toujours grossir au dernier moment, si un président américain déboulait par exemple. On retrouvera donc à peu près les mêmes effecteurs, dans Toulon, pour écarter les manifestants bruyants (1). Dans le ciel, ce sont les Fennec de l'escadron 5/67 Alpilles qui fourniront la protection rapprochée contre les slow movers, avec un renfort du 3/67 Parisis (2).
La division des vols de Cognac alignent pour sa part des Epsilon, tandis que le 2/5 Ile-de-France assurera une couche de plus, par rapport à la permanence opérationnelle classique, avec ses Mirage 2000.
La détection aérienne standard devrait être enrichie par un E-2C Hawkeye du défilé aérien : comme en août 1944, il y aura un représentant de la flottille 4F en vol... (3)
Ce DPSA (dispositif particulier de sûreté aérienne) devrait inclure le fort de Brégançon, où le président de la République a prévu de conférer avec son Premier ministre.
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(1) on se souvient des sifflets qui avaient accompagné l'arrivée du président sur les Champs Elysées le 14 juillet. Et le Var n'est pas une terre socialiste.
(2) ces deux unités viennent actuellement de fournir la relève du détachement Fennec de Sangaris.
(3) en fait, il y avait trois flottilles en l'air le jour J : 2F, 4F, 6F.