Le député de la Haute-Marne n'a pas été suivi par ses collègues dans l'hémicycle. Il cherchait à
par le journaliste Jean-Marc Tanguy - Twitter @Defense137 - 9253 posts depuis avril 2009 - 81,92 millions de pages vues depuis juin 2010.
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Monday, November 12, 2018
Thursday, September 14, 2017
Comment scalper ces surcoûts significatifs ?
2017 sera sans doute encore une belle année sur le front des surcouts budgétaires, surtout avec ce
Tuesday, September 12, 2017
Qui va payer le surcoût d'Irma ?
Même si c'est une opération intérieure conduite sous l'autorité préfectorale, l'opération Irma, côté
Saturday, November 29, 2014
Retour prématuré à Pamiers pour le 1er RCP
Sangaris perd une compagnie d'infanterie. La 2e compagnie du 1er RCP est rentrée hier au quartier
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Tuesday, November 18, 2014
"Soit de l'incompétence, soit de la malhonnêteté"
C'est bien connu, il ne faut pas trop chauffer les Finistériens, et encore moins les Finistériennes. La
Thursday, November 13, 2014
Vive la DS19 et la Caravelle (billet)
Pour avoir osé défier les dieux, Sisyphe fut condamné à pousser un caillou qui invariablement
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Sunday, October 26, 2014
LE CEMAT chiffre la casse dans son armée
On en a déjà parlé sur ce blog, on parle souvent de surcoûts opex, mais plus rarement de la casse qui
Saturday, September 6, 2014
Une opex de plus à financer (billet)
Alors qu'on ne sait pas combien surcoûteront les opérations extérieures cette année, la France s'engage donc
Friday, January 31, 2014
Des économies encore en vue
On l'a bien vu avec Harmattan ou Serval, il est toujours assez risqué de se hasarder à faire des
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Wednesday, February 27, 2013
Serval : déjà plus de 5.000 militaires disait JYLD
"Un peu plus de 5.000" militaires sont déjà mobilisés par l'opération Serval, a estimé le ministre de la Défense devant les députés, ce qui confirme des valeurs déjà annoncées par ce blog. Mais ce chiffre remonte déjà au 6... février, le compte-rendu de son audition vient seulement d'être rendu disponible. Depuis cette date, des capacités supplémentaires ont été injectées dans Serval (1), ce qui fait qu'on est sans doute aujourd'hui pas loin des 5.500. Le chiffre ministériel prend en compte les capacités engagées directement au profit de Serval, y compris celles qui ne sont pas basées au Mali-même.
Constatons qu'officiellement en tout cas, la barrière psychologique des 4.000 soldats au Mali n'a pas été franchie. Ce "plafond" de 4.000 était déjà un problème de communication pendant les opérations en Afghanistan, même s'il y a évidemment été franchi.
Dans la même audition, le ministre donne le détail des 70 MEUR de surcoûts qui étaient à l'époque annoncés pour Serval : 50 MEUR pour le transport stratégique (malgré l'appoint de C-17 de cinq pays...), 5 à 10 MEUR pour le carburant aéronautique, 5 MEUR pour les munitions tirées (moins de 200 bombes à l'époque) ; 5 MEUR de primes opex ; 3 MEUR pour le fonctionnement courant.
Selon lui, le surcoût atteindrait les 200 MEUR pour quatre mois d'opérations : on sait que déjà 100 MEUR ont été consommés sur les quarante premiers jours.
Le 14 février, l'EMA estimait que 10.025 militaires français étaient en opex, dont 4.000 au Mali dans le cadre de Serval.
(1) le 6 février, le ministre déclarait pourtant que l'opération avait atteint "son format maximal".
Constatons qu'officiellement en tout cas, la barrière psychologique des 4.000 soldats au Mali n'a pas été franchie. Ce "plafond" de 4.000 était déjà un problème de communication pendant les opérations en Afghanistan, même s'il y a évidemment été franchi.
Dans la même audition, le ministre donne le détail des 70 MEUR de surcoûts qui étaient à l'époque annoncés pour Serval : 50 MEUR pour le transport stratégique (malgré l'appoint de C-17 de cinq pays...), 5 à 10 MEUR pour le carburant aéronautique, 5 MEUR pour les munitions tirées (moins de 200 bombes à l'époque) ; 5 MEUR de primes opex ; 3 MEUR pour le fonctionnement courant.
Selon lui, le surcoût atteindrait les 200 MEUR pour quatre mois d'opérations : on sait que déjà 100 MEUR ont été consommés sur les quarante premiers jours.
Le 14 février, l'EMA estimait que 10.025 militaires français étaient en opex, dont 4.000 au Mali dans le cadre de Serval.
(1) le 6 février, le ministre déclarait pourtant que l'opération avait atteint "son format maximal".
Tuesday, February 26, 2013
Serval : plus de 100 MEUR... et pas loin de 5.000 pax
La somme continue à grimper. Selon le ministre de la défense interrogé ce matin par mes confrères de RTL, les surcoûts liés à l'opération Serval dépassent désormais les 100 MEUR pour une quarantaine de jours d'opération (1). L'enveloppe des surcoûts comporte 650 MEUR en 2013, et l'intervention en Libye avait, à titre d'exemple, surcoûté 300 MEUR en huit mois.
Le 7 février, ce surcoût s'élevait déjà à 70 MEUR et comme je l'indiquais alors, la facture ne pouvait que mécaniquement continuer à gonfler.. Pas une révélation, une évidence, alors même que la situation sur place démontre qu'une diminution à très court terme est totalement exclue, ce blog a même expliqué que les principales capacités n'arrêtent pas de se renforcer. Des moyens en infanterie para ont même été envoyés d'Afrique. Selon nos estimations, au moins 400 à 500 militaires français -hors relèves- ont rejoint cette zone dans la semaine écoulée.
Le dernier décompte faisait état de 4000 militaires au Mali, et 4500 à 4700 pour la totalité de l'opération Serval. En y rajoutant 400 à 500 pax de plus, un seuil symbolique est franchi, que ni la Côte d'Ivoire (2002-2011), ni l'Afghanistan (2001-) n'avaient franchi...
(1) cette opération a aussi coûté la vie à deux militaires français, le CBA Damien Boiteux et l'ADJ Harold Vormezeele.
PS : le mindef a également exclu toute forme de négociation avec les terroristes qui retiennent une famille française enlevée au Cameroun. Pas besoin d'avoir fait de grosses études de polémologie pour prévoir la suite.
Le 7 février, ce surcoût s'élevait déjà à 70 MEUR et comme je l'indiquais alors, la facture ne pouvait que mécaniquement continuer à gonfler.. Pas une révélation, une évidence, alors même que la situation sur place démontre qu'une diminution à très court terme est totalement exclue, ce blog a même expliqué que les principales capacités n'arrêtent pas de se renforcer. Des moyens en infanterie para ont même été envoyés d'Afrique. Selon nos estimations, au moins 400 à 500 militaires français -hors relèves- ont rejoint cette zone dans la semaine écoulée.
Le dernier décompte faisait état de 4000 militaires au Mali, et 4500 à 4700 pour la totalité de l'opération Serval. En y rajoutant 400 à 500 pax de plus, un seuil symbolique est franchi, que ni la Côte d'Ivoire (2002-2011), ni l'Afghanistan (2001-) n'avaient franchi...
(1) cette opération a aussi coûté la vie à deux militaires français, le CBA Damien Boiteux et l'ADJ Harold Vormezeele.
PS : le mindef a également exclu toute forme de négociation avec les terroristes qui retiennent une famille française enlevée au Cameroun. Pas besoin d'avoir fait de grosses études de polémologie pour prévoir la suite.
Thursday, January 31, 2013
Serval : une facture déjà à 50 MEUR
Le ministre de la défense a chiffré ce matin à 50 MEUR la dépense liée à l'opération Serval. Il n'a pas détaillé plus avant ce chiffre sur France Inter, mais il s'agirait, selon le responsable, essentiellement de dépenses "logistiques". En fait, dans ce sujet qui fascine depuis à peu près le 4e jour du conflit (après avoir glosé sur "l'enlisement", il fallait bien trouver autre chose), il faut bien mesurer ce qui ressort du coût (une dépense déjà payée) et du surcoût (une dépense non prévue, liée à l'opex). Mais ne pas oublier d'additionner les chiffres non plus.
. Dans les surcoûts figurent les dépenses liées à la projection de matériel par des affrêteurs aériens. Le prix de l'heure de vol d'An-124 n'est pas la même selon les sociétés. ICS, qui a gagné un contrat avec l'armée française, pratiquerait des tarifs plus compréhensifs que ceux figurant dans l'accord Salis (1). Cette enveloppe, qui n'est pas chiffrée, est restée malgré tout contenue, du fait de l'apport de forces aériennes étrangères, essentiellement avec du C-17 (britanniques, canadien, américains). L'envoi du Dixmude (140 véhicules quand même, soit une vingtaine d'An-124, mais aussi 50 tonnes de munitions), puis d'un affrété à l'année (ce n'est pas gratuit, mais cela ne surcoûte pas non plus, car c'est une dépense forfaitaire), l'Eider, a permis aussi de contenir le volume de matériel roulant projeté par air, donc la facture.
. Dans les surcoûts, aussi, la projection du personnel. Là encore, le BPC a embarqué 500 militaires, c'est donc gratuit (le navire devait naviguer de toute façon). Par contre, selon l'EMA, il aura fallu pas moins de 50 VAM pour transporter les militaires de l'opération Serval. Les avions qui l'ont fait appartiennent à l'armée de l'air, et ils auraient aussi volé de toute façon, mais sans doute de façon nettement moins intensive. On peut aussi penser que d'autres relèves prévues sur d'autres théâtres n'ont pas pu être assurées. Notons le niveau d'engagement, puisque 50 VAM en 20 jours, cela en fait donc cinq tous les deux jours, avec seulement cinq Airbus (2) ! En tout cas, il aura fallu du carburant en plus.
. Le carburant, c'est le nerf de la guerre, pour les avions du Poitou, les VAB du 21e RIMa, ou les chasseurs de N'Djamena. Il est évident que le surge demandé par Serval impose un surcroît de carburant. Au registre des consommables, il faut aussi rajouter le coût des rechanges, des munitions, particulièrement des bombes. On a en tiré plus de 150. L'abrasion du potentiel des djihadistes était à ce prix : il a évidemment épargné le sang des soldats au sol. La surcharge demandée aux tankers du Bretagne aura ausi un coût sur les cycles de maintenance, et le potentiel de ces avions, rincés : celui de Harmattan commençait juste à être épongé...
. Et il y a un surcoût moins visible : celui des bonifications opex pour les militaires (ils sont donc 4300...), les pertes de matériel. Mais aussi le lancement de crashs program.
Bref, 50 MEUR, c'est vraiment un chiffre plancher.
(1) c'est ce qui avait motivé la sortie partielle de la France de cet accord.
(2) un calcul peut-être faussé, car dans ces VAM peuvent avoir été comptées des liaisons infra-théâtre.
. Dans les surcoûts figurent les dépenses liées à la projection de matériel par des affrêteurs aériens. Le prix de l'heure de vol d'An-124 n'est pas la même selon les sociétés. ICS, qui a gagné un contrat avec l'armée française, pratiquerait des tarifs plus compréhensifs que ceux figurant dans l'accord Salis (1). Cette enveloppe, qui n'est pas chiffrée, est restée malgré tout contenue, du fait de l'apport de forces aériennes étrangères, essentiellement avec du C-17 (britanniques, canadien, américains). L'envoi du Dixmude (140 véhicules quand même, soit une vingtaine d'An-124, mais aussi 50 tonnes de munitions), puis d'un affrété à l'année (ce n'est pas gratuit, mais cela ne surcoûte pas non plus, car c'est une dépense forfaitaire), l'Eider, a permis aussi de contenir le volume de matériel roulant projeté par air, donc la facture.
. Dans les surcoûts, aussi, la projection du personnel. Là encore, le BPC a embarqué 500 militaires, c'est donc gratuit (le navire devait naviguer de toute façon). Par contre, selon l'EMA, il aura fallu pas moins de 50 VAM pour transporter les militaires de l'opération Serval. Les avions qui l'ont fait appartiennent à l'armée de l'air, et ils auraient aussi volé de toute façon, mais sans doute de façon nettement moins intensive. On peut aussi penser que d'autres relèves prévues sur d'autres théâtres n'ont pas pu être assurées. Notons le niveau d'engagement, puisque 50 VAM en 20 jours, cela en fait donc cinq tous les deux jours, avec seulement cinq Airbus (2) ! En tout cas, il aura fallu du carburant en plus.
. Le carburant, c'est le nerf de la guerre, pour les avions du Poitou, les VAB du 21e RIMa, ou les chasseurs de N'Djamena. Il est évident que le surge demandé par Serval impose un surcroît de carburant. Au registre des consommables, il faut aussi rajouter le coût des rechanges, des munitions, particulièrement des bombes. On a en tiré plus de 150. L'abrasion du potentiel des djihadistes était à ce prix : il a évidemment épargné le sang des soldats au sol. La surcharge demandée aux tankers du Bretagne aura ausi un coût sur les cycles de maintenance, et le potentiel de ces avions, rincés : celui de Harmattan commençait juste à être épongé...
. Et il y a un surcoût moins visible : celui des bonifications opex pour les militaires (ils sont donc 4300...), les pertes de matériel. Mais aussi le lancement de crashs program.
Bref, 50 MEUR, c'est vraiment un chiffre plancher.
(1) c'est ce qui avait motivé la sortie partielle de la France de cet accord.
(2) un calcul peut-être faussé, car dans ces VAM peuvent avoir été comptées des liaisons infra-théâtre.
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