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Tuesday, April 21, 2020

Précieuses capacités NRBC

Depuis la fin de la guerre froide, on les avait, à tort, un peu oubliés, mais les spécialistes NRBC des

Wednesday, December 18, 2013

Nexter veut racheter Paul Boyé Technologies

Ce n'est pas courant, c'est la CFDT de Nexter la première qui a vendu la mèche, en sortant d'un CCE

Sunday, January 17, 2010

NRBC : naissance d'un DCIIT

Le Premier ministre créée, par le décret 2010-51, pris le 14 janvier, une nouvelle unité de prise en compte du risque NRBC (nucléaire, radiolologique, biologique et chimique), le détachement central interministériel d'intervention technique (DCIIT). Le DCIIT est placé sous l'autorité directe du ministre de l'intérieur, là où, jusqu'à maintenant, le détachement central d'intervention (DCI) était rattaché au chef du RAID, Amaury de Hauteclocque (1). Ce dernier avait proposé d'accueillir un officier de gendarmerie, proposition qui à ma connaissance n'avait pas connu de suite.
Plusieurs fois, l'évolution du DCI avait été évoquée, du fait de l'apparition de nouveaux acteurs, de la multiplication du risque, caractérisé, notamment, par les risques d'otages massives (PROM) comme les appelle la gendarmerie et prises d'otages complexes (PROC) comme les caractérise la police.
Le renforcement d'une structure de coordination et d'action opérationnelle s'avérait nécessaire, rattaché directement à un niveau ministériel, le plus logique pour un détachement interministériel.
Le RAID, désormais pilote de la Force d'intervention de la police nationale (FIPN), créée le 16 juillet, devait se concentrer sur cette priorité, consommatrice d'efforts, de locaux.
Les structures NRBC se sont aussi multipliées, et enrichis, ces dernières années. La gendarmerie a développé à Satory une cellule d'intervention, au sein du GBGM (groupement blindé), longtemps animé par la foi d'un lieutenant féminin et de sous-officiers qui ont dû tout créer ou presque. Consécration, c'est cette unité qui avait mis sur pied et opéré un camion spécialisé de détection (développé par Thales), qui avait effectué son baptême du feu sur la dernière coupe du monde de Rugby. Le DCI était pour sa part un abonné aux grands évènements : sommet d'Evian (2003), 60 ans du débarquement (2004), sommet de Strasbourg (2009), etc.
On ignore encore si la mise sur pied du DCIIT se traduira aussi par la mise sur pied de structures régionales, là aussi un vieux serpent de mer. Tout au moins avec le prépositionnement de lots de matériel, particulièrement volumineux.
Notons enfin que c'est le SGDN (secrétariat général de la défense nationale), par délégation du premier ministre, qui sera chargé d'accorder et de vérifier les moyens accordés au DCIIT.
Le décret, qui se focalise sur les capacités détenues par le ministère de l'Intérieur, n'évoque pas les capacités du ministère de la Défense. L'armée de l'Air dispose à Cazaux d'un centre complet de formation, avec des experts opérationnels sur plusiurs bases aériennes. Cette compétence, ancienne, est lié à la fois à la nécessité d'action en milieu NRBC (guerre froide) et à la détention d'armes nucléaires.
L'armée de Terre, pour sa part, a développé son ancien groupement de défense NBC ou GDNBC en un régiment spécialisé, le 2e RD. Le GDNBC avait notamment été engagé lors d'opérations ponctuelles prioritaires, dans les Balkans.

(1) petit-neveu du Maréchal Leclerc.

Sunday, October 4, 2009

L'OTAN dans les "risques majeurs"

LA NAMSA, agence de procurement de l'OTAN, exposera dans l'espace "risques majeurs" de Milipol, salon de la sécurité intérieure des Etats, à Paris (17-20 novembre). Ce n'est pas la première fois qu'elle sera présente -on la trouve sur des salons d'armement en général- mais par contre sa présence dans ce "coeur de salon" est une première puisque... cet espace a été mis en place pour la première par l'organisation.
On y trouvera au total 22 exposants, des industriels pour l'écrasante majorité, leaders sur leur créneau, et pour certains, leur niche. Seuls quatre étrangers -dont la NAMSA, enregistrée au Luxembourg- ont retenu la proposition. Le spectre est très large puisque l'espace héberge Bertin Technologies, qui développe aussi bien une famille de minidrones que des capteurs NRBC ou des extracteurs sémantiques que SMP Technologies, qui commercialise en France le Taser (pistolet à impulsions électriques) et le minidrone Idrone V3. Dans la même veine, on découvrira Proengin (détecteurs biologiques et chimiques) que Pyrotechnis (groupe Veolia, dépollution de terrain). Et, comme c'est le cas sur tout salon, on aura aussi la tendance du moment avec le Français V-Navy, qui oeuvre dans la sûreté et la sécurité maritimes.

Wednesday, September 23, 2009

Silence nucléaire

La mise en service de l'ASMP-A, le 1er octobre, à Istres (Bouches-du-Rhône), le retour à la mer d'un SNLE qui avait collisionné avec un homologue britannique, la montée en puissance du premier SNLE/M-51, un tir de missile stratégique : rien de tout cela ne risque de faire la "une". Pas parce que c'est secret, mais parce que cela arrive au mauvais moment de l'agenda politique et diplomatique. L'agenda a donc dicté des consignes fermes et précises de silence.
Obama vient d'annoncer une réduction de voilure, et Gordon Brown lui-même, qui voulait réduire notre flotte de sous-marins, va réduire la sienne de 4 à 3, signale un site spécialisé (1). Qui signale, au passage, que les Britanniques ne pouront plus garantir la permanence d'un sous-marin à la mer. Ce que nous, malgré quelques soucis réels, avons réussi à faire, au prix d'un effort herculéen qui démontre la capacité d'adapatation de nos marins.
Le discours de Cherbourg, où notre propre président avait pris les devants (réduction des têtes et des vecteurs-missiles d'un tiers), est loin. Difficile, aujourd'hui de dire à Barack et Gordon qu'ils sont suivistes. Au moins, le liront-ils...

(1) http://www.corlobe.tk/article16011.html

CE TEXTE NE PEUT PAS ETRE COPIE SANS CONSENTEMENT DE L'AUTEUR.

Wednesday, May 6, 2009

L'armée se met au bio

C'est Bertin Technologies (filiale du groupe CNIM) qui a été retenu par la DGA pour fournir le lot FIDGI (filière de détection génétique et immunologique), brique cruciale pour la lutte NRBC des armées. FIDGI s'insère dans un programme plus large, Detectbio V1, dont EADS a récemment gagné des briques. Il comporte le développement et la production de kits de détection de micro-organismes pathogènes, pour un montant de 31,8 MEUR, partagés avec Nexter, mandataire du marché. A comparer avec le chiffre d'affaires de Bertin, 57 MEUR en 2008, dont 25% dans les sciences du vivant.

Notre photo : FIDGI, fondé notamment sur l'outil Coriolis de Bertin Technologies, dévoilé lors de Milipol 2007 (crédit : Bertin)