Pas des banques ou bases de données, mais des bandes dessinées ! Hier, le minarm a décerné deux prix à
deux BD, l'une traitant de la répression de la Commune par l'armée française, et l'autre relatant l'histoire de la bombe A. Les auteurs étaient présents pour cette première édition des galons de la BD, qui sera suivie d'une deuxième, ont annoncé Florence Parly et Geneviève Darrieussecq. Un troisième prix sera ajouté : il sera consacré à la BD jeunesse, et décerné par un jury de lycéens en classe défense (un représentant par région a précisé la SEMARM).Les prix et les annonces ont été dévoilés devant un parterre d'éditeurs venus entendre la stratégie du minarm en matière de bande dessinée, ce qui peut trancher avec les sujets traités ordinairement dans les lieux. D'ailleurs, un étage plus bas, le CEMA était alors reçu à l'hôtel de Brienne, sans doute pas pour évoquer le pouvoir des vignettes et des bulles dans le lien armée-nation (quoique pour gagner la guerre avant la guerre...).
Une résidence d'artiste va aussi être ouverte à l'ECPAD, a-t-on aussi appris. Un effort global qui peut sembler inattendu, mais qui cherche à la fois à toucher la jeunesse (qui en BD s'exerce au moins de 7 à 77 ans, c'est donc du spectre très large), animer le lien armée-nation, et conforter la position du minarm comme 2e opérateur culturel de l'Etat.
Mes infops et photos sur cette soirée à l'hôtel de Brienne sur le twitter @defense137.