Le 21 avril 2019, une brève du site internet du minarm évoquait le retour "définitif" des Puma de
Barkhane en métropole. Seulement, on le sait, en matière d'hélicoptère, il ne faut jamais dire jamais, et l'increvable Puma est donc de retour au Sahel, d'après une info de l'AFP. Les trois engins sont fournis par le DETALAT de Djibouti. Les FFDJ se retrouvent donc en effectif réduit. Et Barkhane va devoir gérer un parc de plus, avec ses mécanos et lot de projection dédiés.Désormais, Barkhane aurait 6 Caïman, 2 Cougar, trois Puma.
Le motif d'exclusion du quasi-quinqua, en 2019, était sans appel : il en fallait deux pour en faire voler un, et les hélicoptères de nouvelle génération (HNG) prenaient désormais le pas sur les vieux, dans l'armée de terre, il était assez incompréhensible de voir encore des SA330 au Sahel.
C'était la belle époque, les Chinook de la RAF abattaient un gros travail depuis l'été précédent, et les Merlin danois n'allaient pas tarder (fin 2019). Seulement, les Merlin n'ont fait qu'un passage. Et les promesses européennes en matière d'hélicoptères, via Takuba, ont pris du temps à passer au stade concret.
D'autant plus que le GTD-A a de multiples alertes à tenir, parfois sur plusieurs sites, vu les élongations de la zone d'intervention, au Mali (de Hombori jusqu'à Menaka). Pour cela, il faut des machines disponibles, et pas sur le papier.
Les HNG demandent aussi un volume important d'heures de maintenance, ce qui impacte leur disponibilité. Les vieux Puma, ont donc finalement des atouts, malgré leurs limites. Leur retour était annoncé depuis plusieurs mois.
L'EMA explique que les Puma ne sont sur place que pour deux mois, le temps d'opérations de maintenance sur d'autres appareils de Barkhane.
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