Lors de sa première audition face aux députés, la minarm avait promis que les deux enquêtes sur le
Charles-de-Gaulle seraient divulguées sous "deux semaines" : soit les conclusions, soit au moins un point d'étape. Seulement, le délai est maintenant dépassé, et toujours pas de nouvelles. Interrogé sur ce point cette semaine, le ministère des armées n'a pas répondu.
En fait, la communication pourrait encore devoir attendre, peut-être jusqu'à mercredi, date qui a apparemment été jugé la plus fédératrice. Car il n'y a plus deux enquêtes en route, mais au moins trois, comme ce blog l'a révélé. Le CEMA a décidé le principe d'une enquête de commandement le 20, travail qui semble avoir commencé vers le 24. C'est l'inspection des armées, commandée par le général François de Lapresle, qui est chargée de cette enquête dont l'objet principal est manifestement de comprendre comment l'information a pu rester aussi longtemps... confinée à bord du navire. Le CEMM, le CEMA et la minarm elle-même ont témoigné, les uns après les autres, n'avoir été informés qu'à l'ultime moment. Et le moment d'après, le navire rentrait à Toulon. Pourtant, dans les jours précédents, sur les forums, des familles de la marine évoquaient les problèmes qui s'accumulaient à bord.
L'existence même de cette enquête de commandement n'est toujours pas reconnue par l'EMA, qui se retranche derrière un "pas de commentaire".
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