Peu de précisions ont été apportées, sans vraie surprise, afin de protéger les modes opératoires des
forces spéciales. Le CEMA a annoncé la mobilisation d'une vingtaine de commandos, et il a aussi expliqué que les deux otages américain et sud-coréenne étaient retenus depuis une vingtaine de jours.
Le général François Lecointre a également expliqué que les commandos marine ont réalisé un découvert de 200 mètres avant d'arriver au contact d'une sentinelle, à une dizaine de mètres. C'est à ce moment que la fusillade qui a tué les deux opérateurs du Commando Hubert a commencé.
Selon le CEMA, les commandos marine n'ont pas tiré sans avoir la certitude de pouvoir neutraliser les preneurs d'otages sans que leurs prisonniers ne soient impactés.
Il a aussi ajouté que des capacités avaient été amenées de France afin de pouvoir assurer le soutien médical avancé sur le lieu même de l'opération. Les forces spéciales sont en pointe dans ce domaine, avec le module de chiriruge vitale qu'elles ont déployé avec le service de santé des armées, mais également un kit d'évacuation multivecteurs développé avec l'escadron de transport d'opérations spéciales 3/61 Poitou.
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