La FOB de Tombouctou a été attaquée, a reconnu l'état-major des armées (EMA) à Paris
aujourd'hui, dans son point de situation hebdomadaire. "Plusieurs obus" sont tombés il y a 48 heures "à l'extérieur de l'enceinte" française, assure cette source, tandis qu'une "dizaine d'assaillants tentaient de pénétrer à l'intérieur de l'enceinte de la Minusma". L'EMA assure de la même façon que le camp français, qui n'est pourtant pas loin, n'a pas été attaqué, et n'a connu "ni victime, ni dégât".
Il n'en demeure pas moins que cette récurrence s'avère plutôt préoccupante, alors que le niveau de moyens de l'ONU comme de Barkhane n'a jamais été aussi elevé.
L'espoir de régler rapidement la situation dans cette zone semble s'envoler à la vitesse des ballons.
Pourtant, des solutions technologiques existent, comme évoqué dans un récent article dans RAIDS. Mais une inertie certaine, ou des choix étranges semblent avoir marqué des décisions récentes pour l'équipement de la force Barkhane et la protection des soldats qui la composent.
On peut aussi s'interroger sur d'assez grosses absences en matière de protection de force, là aussi illustrées par une attaque en 2018, sur un autre site. Par miracle plus que par chance, personne n'a été touché. Sans doute faudra-t-il attendre que cela change, avec des bilans plus graves, pour que cela change.
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