Le protocole d'accord doit être signé dans quelques semaines : la gendarmerie et l'armée de terre vont
intensifier leur coopération dans plusieurs domaines, alors que la seconde a découvert, depuis 2015, dans les opérations sur le territoire national. Le CEMAT et le DGGN devraient être signataires du document.
Des actions sont prévues dans la formation, avec pas moins d'une dizaine de sujet différents, notamment en lien avec le MBA sécurité développé par la gendarmerie. Des immersions réciproques sont aussi prévues, et des échanges de personnels doivent être formalisées, en cette occasion.
La nature des opérations de sécurité quotidienne et de protection des grands évènements, mais aussi de lutte contre le terrorisme doivent amener ces deux forces à mieux se connaître, notamment parce que l'armée de terre peut procurer des capacités sur réquisition préfectorale, en vertu du principe des 4i.
Une expérimentation avait été menée, déjà, en 2017, entre la 27e BIM et la gendarmerie départementale pour renforcer les liens et s'entraîner ensemble, favorisant ainsi une meilleure connaissance mutuelle.
La coopération la plus développée est pour l'instant dans les forces spéciales. Le 13e RDP est un partenaire historique du GIGN (cf mon livre sur les missions extérieures, notamment en Bosnie), et le 1er RPIMa développe également sa relation avec le Groupe. Des officiers de la gendarmerie sont également insérés au sein de l'état-major du COS, et d'autres, au sein de la DRM, ce qui illustre à ceux qui pourrait encore l'ignorer que la gendarmerie a toute légitimité pour oeuvrer dans le domaine du renseignement.
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