C'est le propre directeur général de la police nationale (DGPN) qui l'a confirmé au personnel, lors des
voeux, ce matin, au RAID : l'unité centrale d'intervention de la police va intégrer cette année les trois derniers GIPN opérant outremer.
De fait, les GIPN étaient déjà insérés dans les processus de sélection (depuis près de dix ans), d'équipement : désormais, ils seront tout simplement des antennes RAID.
Eric Morvan, DGPN, a expliqué dans sa harangue aux hommes en noir qu'il entendait tirer ses différentes entités vers le haut, autour du niveau atteint par l'unité centrale.
Comme l'a rappelé le nouveau chef, Jean-Baptiste Dulion, le RAID n'a pas chômé en 2017, dans des activités d'appui à toutes les unités de la police nationale, mais aussi au quai d'Orsay, en protégeant les ambassadeurs de deux des capitales les plus exposées au monde, Kaboul et Beyrouth. Le RAID fournit désormais tout l'effectif des dispositifs, le SDLP s'en étant retiré.
Comme c'était le cas à la BRI Paris, il y a quelques jours, ces voeux ont aussi été l'occasion de voir ensemble les trois chefs des unités d'intervention reconnues comme telles : BRI, RAID, GIGN.
Et de croiser Jean-Paul Belmondo et Charles Gérard, venus passer un bon moment au milieu des policiers du service.
Ce post est dédié à M. qui raccroche aujourd'hui la combi noire, et comme il sait le dire avec emphase, "ils ne nous prendront pas notre liberté!"
Mes infops et photos sur le twitter @defense137.