Le commandement des forces spéciales Terre, pilier désormais directement rattaché au CEMAT
confirme son pouvoir d'attraction, alors que s'est ouvert hier la phase dynamique de son exercice annuel Gorgones. Plusieurs centaines d'opérateurs (commandos, pilotes, soutiens) sont en effet réunis dans cet exercice, qui a une coloration interarmées cette année, avec la présence d'un groupe action des commandos Marine, et les trois composantes des forces spéciales Air sont présentes : EH 1/67 Pyrénées, CPA 10, ETOS 3/61 Poitou. La chasse est aussi à pied d'oeuvre au-dessus du sud de la France, où Gorgones se déroule, et des créneaux de drones Reaper de l'ED 1/33 Belfort sont prévus. Cet escadron incontournable dans la lutte antiterroriste ne fait pas partie formellement des forces spéciales Air -c'est peut-être une erreur- mais gravite autour.
A l'invitation du général Patrick Brethous, COMFST, des VIP de l'armée de l'air et de la marine -comme le contre-amiral François Rebour, Alfusco- mais aussi de l'EMA et de l'EMAT étaient présents, au côté d'autorités civiles, vendredi dernier, pour découvrir les capacités de ce pilier.
Ce CFST regroupe un état-major, trois régiments (1er RPIMa, 13e RDP, 4e RHFS) ainsi qu'une compagnie de commandement et de transmissions, qui arme les PC de groupements de forces spéciales et un groupement d'appui aux opérations spéciales (GAOS) formés de personnels conventionnels marqués à l'oreille, et possédant des capacités dans le renseignement (54e RT, 28e GG, 61e RA, 2e RH), le NRBC (2e Dragons), la cynotechnie (132e BCAT), le génie (17e RGP)...
C'est, avec les commandos marine et les FS Air, un des trois piliers -le plus épais et le plus diversifié- sur lequel s'appuie le commandement des opérations spéciales pour mener ses missions et composer ses groupements de forces spéciales.
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