Chef de cabinet militaire de deux premiers ministres à Matignon depuis août 2016, le général
François Lecointre (qui gagne demain sa cinquième étoile) va donc devoir être remplacé aux côtés d'Edouard Philippe.
Evidemment, les candidats ne manquent pas, chaque armée souhaitant, à la lueur des premières difficultés budgétaires apparues en quelques jours, avoir un des leurs à ce poste. Pas facile, car certaines sont déjà plus représentées que les autres.
On le sait, les marins sont déjà bien représentés, à l'Elysée (amiral Bernard Rogel, prolongé jusqu'à l'été 2018) mais aussi au ministère (amiral Jean Casabianca). Philippe Coindreau, le major général des armées est aussi un ancien pilote d'ATL-2. Le commandement des opérations spéciales est aussi dans les mains d'un marin, Laurent Isnard.
L'armée de terre garde donc la main sur le poste de chef d'état-major des armées, avec François Lecointre. Et sur la sous-chefferie opérations, incarnée par Grégoire de Saint-Quentin.
Face à cette situation, l'armée de l'air a du mal à s'imposer dans l'interarmées, n'ayant seulement obtenu que la DRM (octroyée au général Jean-François Ferlet). Aura-t-elle plus, et replacera-t-elle un des siens ? Le dernier était le général Olivier Taprest, prédécesseur de François Lecointre.
Actualisé 22h45 : le général Benoît Durieux, actuel patron de la 6e BLB, tient la corde pour remplacer le général Lecointre, auquel il avait succédé au cab mindef. Si la forte hypothèse se confirme, il faudra donc aussi un successeur à Nîmes.
Mes infops et photos sur le twitter @defense137.