Depuis 2001, l'armée de l'air a multiplié ses engagements contre le terrorisme, sur le territoire
national et en opex, comme ont pu le découvrir hier le Premier ministre (en charge de la conduite de la politique de défense, mais aussi de la sûreté aérienne et maritime) et la ministre des armées.
Si, demain, un aéronef était à nouveau, comme en 2001, utilisé par des terroristes comme une arme, c'est au Premier ministre qu'il appartiendrait de donner l'ordre de l'abattre. L'armée de l'air participe aussi à la sécurisation des aéroports parisiens et lyonnais, et même à des patrouilles pédestres dans les gares (comme je l'ai vu récemment à Paris).
En opérations extérieures, l'armée de l'air a déjà mené la lutte contre le terrorisme en Afghanistan (2001-2012), au Sahel (depuis 2009), mais également en Libye (depuis 2014).
En opex comme en opint, la nature de l'ennemi l'a obligée à faire évoluer ses aéronefs et ses personnels (1) , mais aussi ses modes opératoires, et son approche des opérations, ce que détaille dans une interview le commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA). Le général Olivier Taprest connaît d'autant mieux ces sujets qu'il était, auparavant le chef du cabinet militaire du Premier ministre.
Le prochain hors-série analyse toutes ces évolutions, et les livre à votre curiosité, à partir de la semaine prochaine, dans tous les bons kiosques.
(1) trois commandos du CPA 10 ont perdu la vie en Afghanistan et au Sahel dans la lutte contre le terrorisme : Sébastien Planelles, Thomas "Denzel" Dupuy, Alexis "Giro" Guarato.
Mes photos et infops sur le twitter @defense137.