Goulard, une européenne convaincue de 52 ans, qui prend le poste de "ministre des armées" comme l'a annoncé protocolairement sur le perron de l'Elysée le secrétaire général du palais.
Modem d'origine, cette Sciences-Po Paris-énarque est donc une illustration de la recomposition politique lancée par Emmanuel Macron. Mais bien au-delà d'un simple ralliement politique dans le sillage de celui de François Bayrou, il faut déjà voir dans cette nomination une illustration de la volonté d'Emmanuel Macron de placer des femmes à la tête des ministères régaliens. C'est bien le cas avec la Défense, qui n'avait pas connu de femme depuis MAM (2002-2007), première à occuper le poste.
A plusieurs reprises, on a entendu l'antienne qu'une femme pourrait être une contrainte dans le travail de soutien export, une bonne partie du temps de travail du ministre précédent.
Le président et son Premier Ministre n'ont manifestement pas cet avis. Par contre, le palmarès de l'européenne les a clairement séduits (elle parle allemand, italien et anglais). A l'heure où ces pays ont pris une importance nouvelle, peut-être une indices des coopérations opérationnelles et industrielles qu'il faudra mener. Pas un sujet sur lequel Jean-Yves Le Drian aura été le plus actif.
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