Après s'être mise en permissions et avoir signé les documents qui lui permettent d'ouvrir cette
parenthèse dans sa vie de militaire d'active, Marion Buchet, pilote, mère de famille et candidate commence sa campagne pour les législatives de Meurthe-et-Moselle. Comme tous les investis venus de la société civile, elle doit donc emprunter pour financer sa campagne (selon des données que j'ai collectées samedi, une campagne reviendrait à 40.000 EUR que REM rembourse en partie à l'issue), et faire feu de tout bois dans cette circonscription où elle travaille depuis quatre ans.
Depuis samedi, quand les candidats ont convergé vers Paris pour un briefing général, il lui a fallu entrer dans ces détails pratiques, mais aussi lancer un site, un compte twitter, identifier son suppléant.
La pilote a une vision claire de ce que doit être cet équipage électoral : si elle est élue, son binôme devra animer réellement la vie électorale de la circonscription quand elle ne sera pas sur place, créer des débats d'où peuvent surgir des plus-values pour les textes à voter à Paris. "Comme Emmanuel Macron l'a fait pour écrire son programme" rappelle-t-elle en listant aussi les quatre thèmes forts : "bienveillance, respect, éthique, exigence".
Cette façon de faire a contribué à l'amener à rejoindre le parti présidentiel. Mais aussi, plus globalement, une autre approche de la politique. Des arguments déjà entendus dans la bouche de l'autre candidate féminine militaire, Laëtitia Saint-Paul.
Comme elle, elle entend siéger, si elle est élue, à la commission de la défense. Les électeurs, les concurrents politiques, mais aussi ceux qui passent devant les députés de la commission sont prévenus.
Mes infops et photos sur le twitter @defense137.
Marion Buchet en habits de candidate. Photo MB