Sous l'impulsion du LCL Gauthier Dewas, directeur des équipes de présentation de l'armée de
l'air et du commandant Christophe Dubois, leader, la PAF continue son évolution, 54 ans après sa création. Sa tournée américaine aura profondément contribué à la faire réfléchir sur son identité de vecteur de rayonnement, rôle qu'elle a mieux mesuré outre-Atlantique.
Les vols de médias TV ont été systématisé, et le patron des EPAA constate que sur ce continent en tout cas, cela aura eu un effet multiplicateur sur l'affluence, au sol. Le LCL Dewas a pu aussi mesurer l'émotion qui étreint les Américains à la vue de cette patrouille française qui affiche des couleurs proches de celles du Stars Spangled Banner.
Ce même drapeau étoilé qui figure en bonne place et dimensions dans le hangar des Thunderbirds, l'équivalent américain de la PAF, qui vole sur F-16 (et qui devrait défiler au-dessus des Champs-Elysées le 14 juillet). Une des premières tâches au retour en France sera donc d'acquérir un drapeau de bonne taille et de l'implanter au coeur du hangar de la Patrouille, à Salon de Provence, et d'y inscrire aussi, sur les murs, quelques devises qui résument les notions d'engagement, d'excellence, et de fierté de servir, très fortes au sein des Thunderbirds.
Plus flagrant encore, dans la bande sonore, les évolutions de la PAF se concluent désormais par l'hymne national, des touches d'évolution qui finalement auront pris beaucoup de temps à émerger (en 54 ans).
Très sensible à cette cause, le LCL Dewas a aussi tenu à associer huit blessés français venus sur le meeting de Maxwell AFB grâce à un partenariat avec Air France. Les blessés ont pu recevoir un drapeau des mains des parachutistes qui avaient sauté en lever de rideau. Des blessés français qui ont reçu une "ovation" en terre américaine.
Mes photos des présentation de la PAF à Langley AFB sur mon twitter @defense137.