On l'a déjà expliqué ici, quelques Rafale Marine iront eux aussi continuer le combat contre Daech,
sur la base aérienne projetée de Jordanie (BAPJ), avec l'armée de l'air. Il est vraisemblable que la marine pourra aussi contribuer plus largement à la police du ciel en France, une mission pas forcément secondaire par les temps qui courent.
Et, on l'a appris hier, un des trois Dauphin Pedro de la 35F de Hyères, utilisés pour la sécurité à l'appontage et au catapultage, naviguera avec la mission Jeanne d'Arc.
Malgré des mesures correctrices, le parc des voilures tournantes de la marine reste ravagé par des problèmes de disponibilité, un dossier de plus dans la pile à solutionner assez vite, pour le prochain ministre.
Le souci d'interopérabilité, la bonne volonté de nos alliés britanniques... et cet état de carence nous avaient déjà amenés à accepter la présence d'un Lynx de la Royal Navy sur une frégate, et la Jeanne d'Arc 2017 disposera de pas moins de deux Merlin Mk3 (l'armée de terre française, fournisseur habituel, a d'autres... félins à fouetter à Barkhane).
Des prêtés pour des rendues, car nul ne l'ignore, l'aviation navale a aussi dépanné la Royal Navy, et ses sous-marins nucléaires lanceurs d'engins...
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