La France et l'Allemagne ont eu des belles années de coopération : on se souvient du Hot, du Milan
(toujours en service) et du Roland, mais aussi de l'Alpha Jet, évidement du Transall, le radar de contre-batterie Cobra...
La relation s'était un peu refroidie ces dernières années, même si les deux pays ont continué à travailler leur coopération, notamment en matière de formation : l'école franco-allemande pour le Tigre, ou encore, plus récemment, la formation commune des équipages et mécaniciens de l'Atlas.
Côté industriel, en 1992, une première société franco-allemande, Eurocopter, était sortie de la volonté d'aller plus loin dans l'intégration industrielle. Depuis 2012, la relation s'est renforcée avec la constitution d'un société dans le terrestre (après un léviathan dans l'aérien, EADS, devenu Airbus), l'intégration de l'Allemagne dans le programme CSO (à des conditions très avantageuses pour elle) et son arrimage sur le programme de MALE européen dont l'OCCAR vient de notifier le premier contrat.
Un Allemand, HK, a aussi été choisi pour fournir l'AIF. Un clin d'oeil, sans doute, puisque les canons de ces armes sont fabriqués avec de l'acier... français, un détail sur lequel sont passés la plupart des commentateurs et détracteurs de cette décision. Les deux industriels n'avaient d'ailleurs pas attendu l'AIF pour se faire confiance : leur coopération remonte à une quarantaine d'années !