marine française, a permis de récupérer 5,4 tonnes de cannabis en quatre saisies distinctes (32,6 MEUR à la revente) et d'interpeller sept trafiquants. L'ensemble, qui a duré 10 jours (15-25 juin) a été baptisé opération Pascal, en mémoire d'un douanier mort dans une opération de contrôle, le 23 novembre dernier. Tout s'est joué en mer d'Alboran, autroute de la drogue entre le Maghreb et l'Espagne, d'où elle remonte ensuite principalement par voie routière, notamment jusqu'en France.
Les gabelous ont mobilisé leur nouveau patrouilleur, le Jean-François Deniau, basé à La Seyne-sur-Mer ainsi qu'un hélicoptère EC135 de la base de Hyères, tandis que les Espagnols engageaient leur patrouilleur Fulmar.
Le navire français de 53 m avait déjà participé à des missions de lutte contre l'immigration illégale, il inscrit ses premiers bilans dans la lutte contre la drogue, en prelévent une dîme sur le trafic maritime. Ce mode opératoire multinational permet aussi de mettre en valeur l'EC135, le système intégré douanier fait donc ses preuves à l'heure où de nouvelles tentations de rationalisations pointent le bout de leur nez.
Le 17 juin, c'est la DNRED qui a orienté les douaniers de Méditerranée et le Fulmar : le navire Sierra Leonais contrôlé portait 2,1 t de cannabis en fond de cale.
Deux jours plus tard, en pleine nuit, l'EC135 détecte un semi rigide portant la masse incroyable de deux tonnes. 5 trafiquants sont interpellés sur la plage, à Torre del Mar.
Le 22 juin, un autre go-fast traqué par l'EC135, les semi-rigides du Jean-François Deniau et du Fulmar permet de ramener 720 kg à La Atunara,
Enfin, le 24 juin Pascal se termine par une ultime saisie franco-espagnole sur un semi-rigide, pour un total de 570 kg jetés à la mer par les passeurs.
En 2015, la douane a revendiqué la saisie de 63 t de stupéfiants.
