Le nouveau CEMAA s’est clairement inscrit dans les pas de son prédécesseur, dont il a longuement
évoqué le travail à la tête de l’armée de l’air. Son audition par les parlementaires suit le même type de trame et de références que celles de Denis Mercier, avec un hommage aux différents métiers de l’armée de l’air (le sapeur du 25e RGA, le commando para de l’air de Barkhane, le pilote, le câbleur de Jordanie…) et le travail opérationnel de l'aviation française.
Le CEMAA a ainsi évoqué les 100 tonnes de bombes larguées par l’armée de l’air depuis le début de l’année, un chiffre déjà évoqué par le général Mercier lors de son départ.
Il a aussi plaidé pour le « le développement de nos capacités d’abord en système de combat global interconnecté et donc, si possible, nativement connectable. » Dans cette logique, il a sûrement pu obtenir des infos fraîches sur le SATCOM installé sur Rafale, lors d’une récente visite du centre d’expertise aériennes militaires (CEAM), dont il a redit qu’il était ouvert aux industriels.
Le général Lanata a aussi rappelé que 5 800 aviateurs sont mobilisés en opération, dont plus de 4 000 sur le territoire national. Saluant aussi ‘l’« épaisseur opérationnelle », cette qualité humaine, cette abnégation doublée d’une exceptionnelle maturité opérationnelle qui fait la véritable valeur d’une armée.’